Face à l'inflation, les Belges s'inquiètent pour leur avenir. Par conséquent, beaucoup devront épargner pour se prémunir contre les imprévus. Cependant, étude a révélé que seulement un Belge sur deux parviendrait à épargner chaque mois. Mais combien arrivent-ils à mettre de côté ?
Les Begles sont de plus en plus nombreux à afficher leur pessimisme quant à l’avenir en raison de la baisse de leur pouvoir d’achat. Dans un contexte marqué par l’inflation, les ménages belges arrivent difficilement à boucler leurs fins de mois. Une situation qui n’est pas faite pour les inciter à l’épargne. Ils sont en effet seulement 50 % à pouvoir mettre un peu d’argent de côté chaque mois.
Selon le dernier baromètre du pouvoir d’achat Cofidis, cité par Le Soir, 30 % des Belges auraient un revenu qui leur permettrait à peine de boucler leurs fins de mois. Ce chiffre était de 25 % l'année dernière et a donc connu une hausse de 5 %. Se rajoute à cela le fait que 1 personne sur 5 estime que son pouvoir d'achat s'est détérioré. Les raisons de la baisse du pouvoir d’achat sont liées à la hausse des coûts de soins de santé, des frais de logement comme le loyer ou le prêt hypothécaire ou un changement de situation professionnelle.
D’autre part, 50 % des Belges estiment qu'ils parviennent à boucler leur mois sans trop de difficultés à condition de faire attention. En moyenne, il manquerait 300 € aux Belges pour ne pas à avoir se soucier de leur budget. Dans ce contexte, comment les Belges parviennent-ils à mettre un peu d’argent de côté pour affronter les imprévus ? Une question à laquelle Cofidis a également répondu en se penchant sur le compte épargne des Belges.
1 Belge sur 2 parvient à économiser chaque mois
Le baromètre Cofidis souligne que la Belgique fait face à de fortes disparités en matière d’épargne. En effet, si un montant record de 265 milliards d’euros se trouve sur les comptes d’épargne belges, seulement 1 Belge sur 2 parvient à économiser chaque mois. Le montant moyen de l'épargne belge est évalué à 387 € par mois. De l'argent directement placé sur un compte épargne en tant que fonds d’épargne-pension ou pour des dépenses imprévues.
Ce montant moyen de l’épargne est insuffisant, selon le baromètre de la sérénité financière de la compagnie d’assurance-vie NN et de l’université d’Hasselt. Près de 50 % des Belges disposent d’une épargne de trois mois ou moins de salaire, 34 % n’ont pas suffisamment d’argent pour faire face à une dépense imprévue et seulement 16 % disposent d’un an d’épargne pour faire face à une situation difficile comme un licenciement par exemple.
En matière de placement, la crise et l'inflation de 2022 ont poussé les investisseurs belges à diversifier leur portefeuille. Mais l’alternative préférée des Belges reste le compte épargne. Néanmoins, le faible taux de ces placements traditionnels pousse à diversifier ses investissements. 20 % des Belges se tournent ainsi vers les valeurs mobilières et 19 % vers l’immobilier. Enfin, 25 % des Belges entre 35 ans et 44 ans déclarent détenir une forme de cryptomonnaie.