Il s’agit d’un cas de figure assez récurrent : en effet, se faire appeler par l’école signalant que son enfant est malade est une situation qui peut arriver à tout le monde. Dans ce cas, le salarié pourra-t-il s’absenter du travail ? Et même si la réponse est positive, quelles seront les conséquences financières encourues ?
Il est important de savoir qu’une absence liée à la maladie de son enfant peut être comptée parmi les raisons impérieuses. Encore faudra-t-il déterminer si cette absence sera rémunérée et quelle est la durée de congé à laquelle les parents ont droit dans une telle situation.
Un enfant malade fait partie des raisons impérieuses
La loi sur les contrats de travail permet à tout employé de s’absenter du travail pour des raisons dites impérieuses. Une raison impérieuse est un événement imprévu, non lié au travail, qui nécessite l’intervention immédiate de l’employé. De plus, l’employé ne doit avoir aucun autre choix que de s’absenter de son lieu de travail pour résoudre la situation.
Bien entendu, la maladie d’un enfant est un exemple typique de raison impérieuse, mais il en existe d’autres, comme des dommages causés à l’habitation du salarié par un incendie, une catastrophe naturelle ou encore l’obligation de comparaître devant un tribunal.
En d’autres termes, il est possible de s’absenter du travail pour organiser la garde de son fils ou de sa fille malade, mais uniquement pendant le temps nécessaire à cette fin. Par ailleurs, un employé ne peut s’absenter plus de dix jours ouvrables par année civile pour des raisons impérieuses. Pour les personnes travaillant à temps partiel, ce nombre est réduit proportionnellement à leur temps de travail.
Une absence pour un enfant malade aura-t-elle un impact sur la rémunération ?
Lorsque l’employé quitte le travail pour aller chercher son enfant, il doit d’abord en informer son employeur. Si cela n’est pas possible en raison des circonstances, il devra le faire le plus rapidement possible après son départ. L’employeur peut même exiger une attestation de l’école pour justifier l’absence.
Cependant, quelle que soit la raison impérieuse invoquée, il est important de noter que les jours d’absence ne seront pas rémunérés. En revanche, une convention individuelle ou collective peut prévoir le versement d’un salaire dans certains cas. Il est donc recommandé de vérifier si l’employeur est lié par une telle convention.
Enfin, il est nécessaire de souligner qu’une absence de ce type n’est pas considérée comme du temps de travail. Par conséquent, l’employeur ne peut pas obliger l’employé à rattraper le temps de travail perdu.