Alors que la croissance économique belge avait augmenté de 1,5 % en 2023, un taux significativement élevé comparé à la croissance dans la zone euro, le Bureau fédéral du Plan prévoit un ralentissement entre 2025 et 2029 du PIB.
En effet, les prévisions indiquent une croissance économique entre 1,3 % et 1,4 %, ce qui est, selon ce même bureau, relativement bas comparé aux chiffres moyens estimés pour la zone euro. D’autre part, selon le rapport de l’Institut des comptes nationaux (ICN) et la Banque nationale de Belgique (BNB), publié le 29 avril, le PIB belge a augmenté de 0,3 % par rapport au trimestre précédent, tandis que, comparé au 1ᵉʳ trimestre de l’année 2023, la progression est de 1,3 %.
Alors que la croissance économique belge avait augmenté de 1,5 % en 2023, un taux significativement élevé comparé à la croissance dans la zone euro, le Bureau fédéral du Plan prévoit un ralentissement entre 2025 et 2029.
En effet, les prévisions indiquent une croissance économique entre 1,3 % et 1,4 %, ce qui est, selon ce même bureau, relativement bas comparé aux chiffres moyens estimés pour la zone euro. Une situation due à l’investissement des entreprises, qui connaîtra une baisse de 2,7 %, ainsi que de celui des citoyens belges, estimé à -2,7 %. L’importation des biens et des services est également remise en cause, avec un taux de -1,8 %, au même titre que le niveau des importations, à -2,1 %.
D’autre part, selon le rapport de l’Institut des comptes nationaux (ICN) et la Banque nationale de Belgique (BNB), publié le 29 avril, le PIB belge a augmenté de 0,3 % par rapport au trimestre précédent. Tandis que, comparé au 1ᵉʳ trimestre de l’année 2023, la progression est de 1,3 %. Malgré cette avancée optimiste, les prévisions demeurent peu encourageantes. D’autre part, selon l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES), l’indice pivot devrait connaître un nouveau dépassement au cours du mois de septembre de l’année en cours.
Tandis que, l’inflation sur les produits alimentaires, ainsi que sur les matières premières, devrait se poursuivre, en raison des conflits géopolitiques qui affectent la Belgique, à l’instar de la guerre en Ukraine. De même, en raison du maintien des conditions monétaires restrictives, certaines institutions bancaires du pays risquent de voir un impact négatif sur leur santé financière. Bien que ces éléments prédisent un ralentissement de la croissance économique belge, la reprise du commerce international, qui devrait intervenir au cours de l’année, pourrait réduire leur impact.
Vers la hausse du taux de chômage en 2024
Toujours selon les prévisions de l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES) pour 2024, le taux de chômage au cours de l’année devrait atteindre 5,7 %. On constate alors une hausse de 0,2 % en comparaison avec l’année 2023, à laquelle il s’établissait à 5,5 %. Une situation due à la hausse du nombre de citoyens prêts à intégrer le monde du travail. D’autre part, le nombre de candidats recrutés au cours de l’année 2024 est estimé à 37 000 personnes. Un nombre qui atteignait les 29 200 en 2023.
En outre, il est utile de souligner que certains postes seront bientôt remplacés par l’Intelligence Artificielle. Toutefois, en vue du manque de main-d’œuvre, l’introduction de cette nouvelle technologie n’est pas considérée comme une menace pour les employés.