L’année 2025 marque un tournant pour la gestion fiscale en Belgique, avec la mise en place de plusieurs réformes notables concernant les déclarations fiscales des contribuables. Parmi ces changements, le SPF Finances a annoncé une modification importante de la date limite pour la remise des déclarations fiscales des revenus spécifiques, affectant ainsi de nombreux Belges.
Ce nouvel ajustement, qui découle de l’accord de coalition signé en Arizona, est une étape importante dans la gestion des délais fiscaux et vient répondre à une demande croissante de simplification et d’adaptabilité du système fiscal. Cette mesure devrait alléger la pression sur les professionnels de la fiscalité, tout en garantissant une meilleure répartition des délais de soumission des documents.
Repousser le délai : une décision pour mieux gérer les délais fiscaux
Jusqu’alors, les contribuables ayant des revenus spécifiques, tels que les bénéfices, les rémunérations des dirigeants d’entreprise, ou encore les rémunérations de conjoints aidants, devaient soumettre leurs déclarations fiscales avant le 16 octobre. Cependant, le SPF Finances a annoncé que cette date serait désormais prolongée de 15 jours, soit jusqu’au 31 octobre. Cette décision a été justifiée par l’accord de coalition de l’Arizona, qui vise à mieux répartir les délais fiscaux afin d’alléger la pression sur les contribuables et leurs conseillers fiscaux.
Ce changement répond à une problématique récurrente soulevée par les experts-comptables et les fiscalistes : la surcharge administrative et les difficultés techniques liées à la plateforme MyMinfin, utilisée pour soumettre les déclarations fiscales. Selon l’Institute for Tax Advisors & Accountants (ITAA), bien que ces reports de délais apportent un peu de répit, ils restent une solution temporaire. En effet, ces ajustements ne règlent pas les problèmes structurels de la plateforme, qui continue d’être source de frustration pour les professionnels du secteur. Le report de la date limite vise donc à donner un peu d’air aux professionnels sur le terrain, mais la nécessité d’une mise à jour du système reste cruciale.
Les conséquences pour les contribuables et les entreprises
Les changements apportés par ce nouveau délai de soumission auront un impact direct sur plusieurs catégories de contribuables, en particulier ceux dont les revenus relèvent des catégories spécifiques mentionnées par le SPF Finances. Les dirigeants d’entreprises et les travailleurs indépendants devront se préparer à ces ajustements, notamment en veillant à bien respecter la nouvelle échéance pour éviter toute pénalité. Les contribuables ayant des revenus professionnels étrangers devront également s’assurer de la conformité de leurs déclarations, car cette catégorie est fréquemment sujette à des complexités supplémentaires.
Par ailleurs, ce délai supplémentaire soulève une question importante concernant l’accompagnement des contribuables dans cette transition. Bien que le report soit bénéfique, il est évident que certains contribuables, notamment les plus jeunes ou les moins familiarisés avec les outils numériques, pourraient se retrouver désorientés face à ces changements. Les experts-comptables et les fiscalistes soulignent que, bien que ce délai offre un répit, il est nécessaire d’améliorer la communication et l’accompagnement des utilisateurs pour éviter des erreurs lors de la soumission des déclarations fiscales.
Enfin, pour les entreprises, notamment les plus petites, qui doivent faire face à une gestion parfois complexe de leur fiscalité, ce changement de délai constitue également un ajustement important. En effet, la mise à jour des informations fiscales, la gestion des bénéfices et des profits, ainsi que la déclaration des revenus des dirigeants d’entreprises peuvent entraîner des complications administratives si elles ne sont pas gérées correctement. L’ajustement du délai pourrait offrir une fenêtre de temps supplémentaire pour mieux préparer et vérifier les documents fiscaux avant la soumission définitive.








