Déclaration d’impôts 2025 : attention aux nouveaux codes et aux délais à respecter

La déclaration 2025 reflète une volonté d’actualisation et de précision, tant sur les délais que sur les nouvelles formes de revenus et de dépenses.

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Déclaration d’impôts 2025 : attention aux nouveaux codes et aux délais à respecter | Econostrum.info - Belgique

Chaque année, des millions de Belges doivent faire face à l’exercice souvent redouté de la déclaration fiscale. L’édition 2025, qui concerne les revenus et les dépenses réalisés en 2024, n’échappe pas à cette règle. 

De nouveaux codes font leur apparition dans le formulaire, avec des conséquences concrètes sur les montants à déclarer et les éventuelles réductions d’impôts. La compréhension des délais, des nouveautés fiscales et des obligations à respecter est essentielle pour éviter les erreurs et optimiser sa situation.

Nouveaux délais et modalités de déclaration à bien intégrer

Pour cette campagne fiscale 2025, les délais pour envoyer sa déclaration ont été clairement définis, sans changement majeur par rapport aux années précédentes. Les contribuables qui choisissent d’introduire leur déclaration au format papier devront le faire au plus tard le 30 juin 2025; a précisé Sudinfo. Cela inclut aussi ceux qui souhaitent modifier une proposition de déclaration simplifiée en version papier. Passé ce délai, le document sera considéré comme hors délai, avec les risques de pénalités que cela implique.

Ceux qui privilégient la voie numérique via la plateforme MyMinfin (également connue sous le nom de Tax-on-web) bénéficient quant à eux d’un délai supplémentaire. Ils auront jusqu’au 15 juillet 2025 pour compléter leur déclaration ou pour corriger la version simplifiée transmise par le SPF Finances. Cette souplesse vise à encourager l’usage des outils numériques, tout en laissant aux contribuables un temps raisonnable pour regrouper leurs documents et procéder aux vérifications nécessaires.

Les professions libérales et les indépendants qui font appel à un comptable ou un fiscaliste peuvent bénéficier d’un délai encore plus long. Dans leur cas, la déclaration peut être introduite jusqu’au 15 octobre 2025 via la procédure spécifique réservée aux mandataires. Cette mesure vise à tenir compte de la complexité souvent plus grande de leurs situations fiscales.

Une déclaration enrichie de nouveaux codes et obligations spécifiques

La déclaration fiscale 2025 intègre plusieurs nouveaux codes, qui concernent principalement les aides, avantages fiscaux et revenus spécifiques de l’année 2024. Ces ajouts visent à mieux encadrer certaines pratiques, à renforcer la transparence et à aligner la fiscalité sur les réalités économiques et sociales actuelles.

Un premier changement touche les dons à des associations reconnues. Les dons effectués par virement bancaire et accompagnés d’un reçu fiscal valide peuvent toujours être déduits fiscalement. Le montant déductible reste plafonné à 10 % des revenus nets imposables, avec un maximum de 500 000 euros par an. En revanche, la déclaration impose désormais de mentionner plus précisément les références du don et l’identité complète de l’organisme bénéficiaire.

Concernant les revenus issus de la location de logements via des plateformes comme Airbnb, un nouveau cadre a été instauré. Ces revenus devront être déclarés séparément dans une section dédiée, avec un régime fiscal spécifique. Le système prévoit un taux d’imposition forfaitaire de 20 %, sans possibilité de déductions supplémentaires. Cette mesure s’inscrit dans un objectif de lutte contre la fraude et d’harmonisation entre les différents types de revenus locatifs.

Autre nouveauté : la déclaration 2025 introduit un code spécifique pour les dépenses liées à la rénovation énergétique. Pour pouvoir bénéficier de la réduction d’impôt, les travaux doivent avoir été réalisés en 2024 par un entrepreneur agréé, et porter sur l’amélioration de la performance énergétique du logement. Les justificatifs à fournir incluent désormais des certificats énergétiques avant et après travaux.

Enfin, les contribuables ayant perçu des avantages fiscaux dans le cadre de l’électromobilité – notamment via l’achat d’un véhicule électrique – devront également les indiquer via des codes précis. Même si la réduction d’impôt pour l’achat de véhicules électriques est appelée à diminuer dans les années à venir, elle reste en vigueur pour certains véhicules acquis en 2024, selon les conditions fixées par le fisc.

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