Après plusieurs mois de négociations intenses, le gouvernement fédéral d’Arizona a enfin levé le voile sur les dernières grandes mesures budgétaires qui vont influencer le quotidien des Belges. TVA, indexation des salaires, et soutien à l’industrie énergivore figurent parmi les principaux dossiers réglés.
Le gouvernement a annoncé que la TVA sur les plats à emporter allait passer de 6% à 12%, mais avec des précisions importantes. Seuls les repas dont la date limite de consommation est inférieure à 48 heures seront concernés par cette hausse. Concrètement, cela signifie que les repas périssables vendus dans les restaurants ou supermarchés, comme un steak haché ou un martino, qui se conservent plus de deux jours, resteront à 6%.
Ce système visait à résoudre l’incertitude entourant la définition exacte de ce qu’est un plat « à emporter ». Une clarification attendue par les professionnels du secteur, notamment l’Horeca, qui dénonçaient une réforme « kafkaïenne ». En revanche, les boissons non alcoolisées vendues dans l’Horeca bénéficieront d’une réduction de TVA, passant de 12% à 6%.
L’indexation des salaires : un plafonnement progressif
Un autre dossier sensible était l’indexation des salaires. Alors que de nombreux travailleurs attendent de savoir comment cette mesure pourrait affecter leurs revenus, le gouvernement a décidé de reporter l’impact des réformes à 2027. Concrètement, la première modification de l’indexation interviendra à cette date et concernera principalement les salaires supérieurs à 4000 euros bruts par mois. Ceux-ci verront leur indexation limitée à deux fois durant la législature.
Cette mesure vise à limiter l’inflation des salaires dans un contexte économique difficile. Les travailleurs à temps partiel verront cette limite proratisée. Bien que complexe, cette mesure semble vouloir limiter les distorsions économiques tout en préservant le pouvoir d’achat des plus faibles.
Soutien à l’industrie énergivore de la part du gouvernement d’Arizona
Enfin, une autre mesure clé concerne l’industrie belge, particulièrement les grandes entreprises énergivores. L’objectif est de maintenir leur compétitivité en ramenant leurs coûts énergétiques à un niveau comparable à celui de leurs voisins européens. Le gouvernement a validé une norme énergétique qui inclut un allègement de jusqu’à 50% des coûts énergétiques pour ces entreprises, à condition qu’elles investissent dans la transition énergétique, la décarbonation et la flexibilité de leur consommation, rapporte La Libre.
Le budget global alloué à ce soutien est proche d’un milliard d’euros sur toute la législature. Bien que de nombreux dossiers aient été clarifiés, certains points demeurent en suspens, comme la taxe sur les plus-values et les réformes relatives aux pensions. Le gouvernement d’Arizona avance à petits pas, mais ces réformes, politiquement sensibles et techniquement complexes, pourraient encore réserver quelques surprises dans les mois à venir.








