Mauvaise nouvelle pour les adeptes des transactions de monnaies virtuelles, un grand acteur des cryptos se voit interdit d’opérer en Belgique. En effet, le FSMA (Financial Services and Markets Authority), qui est une sorte de police du secteur financier dans le pays, a ordonné ce mercredi à Mexc Global Ltd de « cesser toute prestation de services de portefeuilles de conservation en Belgique et toute commercialisation auprès de clients de détail de produits financiers dont le rendement dépend directement ou indirectement de monnaies virtuelles ».
Mexc Global Ltd est une plateforme très populaire dans l’univers des cryptos. Ce portefeuille d’échange virtuel a vu le jour il y a environ six ans et revendique aujourd’hui servir plus de 10 millions d’utilisateurs dans 170 pays et régions à travers le monde.
Mexc Global interdite en Belgique
Mexc est classée dans le top 20 des plateformes les plus importantes également. C’est du moins ce qui a été révélé par le site spécialisé CoinMarketCap, qui l’a positionnée au onzième rang avec l’équivalent de 2 milliards de dollars de transactions quotidiennes. La plateforme offre par ailleurs à ses utilisateurs l’accès à plus de 1 700 cryptomonnaies, y compris la sienne, le MX Token.
Malgré cela, la FSMA a émis l’ordre ce mercredi de mettre à l’arrêt l’utilisation de la plateforme Mexc en Belgique, suivant les exemples de nombreuses autres nations à travers le monde. La raison derrière cette interdiction semble être liée à l’absence de licence. En effet, les entités provenant de pays extérieurs à l’Espace économique européen ne sont pas autorisées à fournir de tels services sur le territoire belge. Puisque Mexc Global Ltd est basée aux Seychelles, elle viole cette interdiction, d’où la nécessité de bannir définitivement son utilisation dans le pays.
En cas de non-respect de cette nouvelle règle, les personnes concernées encourent des sanctions pénales, conformément à la législation belge relative à la prévention du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme.
La Belgique emboîte le pas à d’autres pays
Après la France, c’est au tour de la Belgique de prendre l’initiative d’interdire la plateforme de cryptos dans le pays. En effet, c’est au cours du mois dernier que l’Autorité des marchés financiers (AMF) française avait épinglé Mexc pour l’absence d’agrément, tout comme la BaFin allemande en octobre dernier.
Outre la France, d’autres pays en dehors de l’Union européenne ont également choisi d’interdire la plateforme dans leurs espaces économiques, tels que les régulateurs de Hong Kong et du Japon qui ont émis des avertissements similaires.