La Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG) a validé les tarifs d’Elia pour 2025, impactant légèrement les factures des ménages et des entreprises. Une baisse modérée est prévue en Wallonie et en Flandre, tandis qu’une légère augmentation sera appliquée à Bruxelles. Ces ajustements concernent principalement les coûts des obligations de service public imposées à Elia.
L’approbation des tarifs par la CREG met en lumière l’évolution des politiques tarifaires liées aux infrastructures énergétiques. Ce réajustement, bien que d’ampleur limitée pour les consommateurs individuels, reflète les efforts pour équilibrer les charges financières entre les régions. Les implications pour les entreprises, plus significatives, illustrent l’impact des régulations sur le tissu économique.
Des baisses pour les ménages en Wallonie et en Flandre
Les tarifs d’Elia approuvés par la CREG pour 2025 entraînent une réduction modérée des coûts en Wallonie et en Flandre. Ces ajustements concernent les obligations de service public (OSP), notamment les frais liés à l’achat et à la vente de certificats verts ou aux taxes sur les pylônes électriques. Ces obligations incluent également des mesures imposées pour favoriser la transition énergétique, comme le soutien à l’intégration des énergies renouvelables et les incitations à réduire les émissions de carbone. Pour les ménages, la diminution se traduit par une économie annuelle d’environ 0,50 euro. Si l’impact semble marginal, il témoigne néanmoins des efforts pour limiter les charges pesant sur les consommateurs dans ces régions.
En revanche, les entreprises bénéficieront d’un allègement plus substantiel. Selon la taille et la consommation de ces dernières, les réductions pourraient atteindre jusqu’à 67 000 euros sur une année. Cette révision tarifaire vise à maintenir la compétitivité des entreprises locales, tout en respectant les exigences environnementales et réglementaires.
Une légère hausse pour la région bruxelloise
Contrairement aux autres régions, Bruxelles verra une augmentation modérée de ses tarifs pour les obligations de service public en 2025. Les ménages bruxellois subiront un surcoût moyen de 0,25 euro par an, reflétant les spécificités régionales en matière de gestion des coûts. Cette hausse est attribuée à des particularités structurelles et aux exigences liées au réseau électrique urbain.
Malgré cette augmentation, la part des obligations de service public dans la facture totale reste faible. Ces coûts, qui incluent notamment des taxes locales et des frais administratifs, représentent une fraction réduite du montant payé par les consommateurs. Les autorités insistent sur le fait que ces ajustements sont nécessaires pour garantir la pérennité des infrastructures énergétiques et répondre aux normes imposées.