Les congés de naissance évolueront en 2025 : ce qui change pour les familles

Les congés de naissance bénéficieront dès 2025 d’une nouvelle modalité de paiement des indemnités, désormais versées mensuellement. Cette réforme vise à mieux répondre aux besoins des familles et à réduire les obstacles financiers pour les parents. Tout en maintenant un processus simple pour les bénéficiaires, elle introduit une obligation de coordination accrue pour les employeurs.

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Depuis leur allongement à 20 jours en 2023, les congés de naissance pour les pères et co-parents constituent un progrès important dans la reconnaissance des droits parentaux. Pourtant, certaines modalités administratives posaient un problème, notamment pour ceux qui fractionnent leur congé sur plusieurs mois. 

Jusqu’ici, les indemnités pour les 17 jours non pris en charge par l’employeur étaient versées à la fin de la période de congé. À compter de janvier 2025, cette méthode sera remplacée par un paiement mensuel, permettant une gestion plus souple pour les familles.

Des indemnités adaptées aux besoins des familles

À partir de 2025, les congés de naissance feront l’objet de nouvelles modalités de versement des indemnités. Les mutuelles paieront désormais les indemnités de manière mensuelle, une réforme visant à mieux soutenir les pères et co-parents. Cette mesure reflète une volonté d’améliorer les conditions d’accès à ce droit parental tout en allégeant les contraintes administratives.

Ainsi, les mutuelles devront verser les indemnités des congés de naissance chaque mois. Ce changement répond à une problématique bien identifiée : le fractionnement du congé, qui rendait le versement unique en fin de période peu pratique. Les pères et co-parents, qui peuvent prendre leur congé sur une période de quatre mois suivant la naissance, étaient parfois confrontés à des tensions financières, notamment lorsqu’ils étalaient leurs jours sur plusieurs mois.

Le nouveau système prévoit un paiement mensuel progressif, basé sur une déclaration mensuelle faite par l’employeur. Les 17 jours de congé, indemnisés à hauteur de 82 % du salaire brut, seront désormais payés en plusieurs tranches, éliminant ainsi les obstacles financiers potentiels. Ce changement, fruit d’une concertation entre employeurs, mutuelles et secrétariats sociaux, est perçu comme une avancée significative pour l’équilibre familial.

Un processus simple et inchangé pour les travailleurs

Pour les pères et co-parents, cette réforme ne complexifie pas les démarches administratives. Ils devront toujours signaler à leur employeur les dates choisies pour leur congé et soumettre une demande à leur mutuelle après la naissance de l’enfant. En revanche, les employeurs auront désormais une obligation supplémentaire : envoyer chaque mois une fiche électronique à la mutuelle pour informer des jours de congé pris. Cette coordination vise à garantir le bon déroulement des paiements et une gestion plus fluide.

En allégeant les contraintes liées aux versements, cette réforme réaffirme l’importance des congés parentaux comme levier d’équilibre entre vie professionnelle et vie familiale. Bien que le dispositif reste inchangé pour les travailleurs, il incarne une volonté de moderniser et d’adapter les droits sociaux aux réalités des familles d’aujourd’hui.

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