L’année dernière, le gouvernement fédéral et le secteur bancaire ont trouvé un accord concernant la limitation du nombre de comptes d’épargne réglementée proposés par un seul établissement. Entré en vigueur depuis le début de ce mois de juillet, ces nouveaux changements ont contraint la majorité des banques à s’adapter en revoyant leurs différentes offres.
En 2023, un accord a été conclu entre le gouvernement et les banques. Dans le détail, celui-ci stipule qu’aucun établissement de crédit n’a désormais le droit d’offrir plus de quatre comptes d’épargne réglementée à ses clients. Entrée en vigueur depuis le 1er juillet dernier, cette nouvelle réglementation a contraint la majorité des établissements de crédit à revoir leurs offres de comptes d’épargne.
Au total, près de deux banques sur trois ont ainsi modifié leurs offres, comme l’indique le dernier rapport de l’Autorité des services et marchés financiers (FSMA) publié ce mardi. « Le nombre de formules différentes a diminué et la très grande majorité des comptes d’épargne réglementés qui n’étaient plus commercialisés, mais encore détenus par certains clients, ont été clôturés », détaille le régulateur.
Certaines banques proposent désormais moins de formules d’épargne que le maximum autorisé
Selon les données de la FSMA, 28 banques ou marques proposent actuellement environ 83 formules d’épargne. Parmi celles-ci, 37 concernent des comptes « classiques », contre 25 offres soumises à des conditions de montant, et enfin sept comptes spécifiques basés sur l’âge. D’après l’analyse de l’Autorité des services et marchés financiers, la majorité des banques proposent moins de formules que le maximum autorisé.
Avec la nouvelle réglementation, les banques sont autorisées à proposer jusqu’à quatre comptes d’épargne réglementée. Cependant, seulement un tiers des établissements bancaires offre quatre formules de rendement à leurs clients. Sur l’ensemble des banques, un tiers ne propose qu’un seul compte d’épargne réglementée (incluant une seule formule de rendement).
En plus des limitations sur le nombre de comptes d’épargne réglementée, l’accord entre le gouvernement fédéral et le secteur bancaire a également entraîné la fermeture de la grande majorité des comptes d’épargne non commercialisés encore détenus par les clients. Ces comptes présentaient des rendements bien moins conséquents que les offres actives.