Droit au chômage pour les travailleurs flexibles belges : Des conditions plus dures

Publié le
Lecture : 2 min
Office national de l’emploi (ONEM)
Office national de l’emploi (ONEM) | Econostrum.info - Belgique

Selon les résultats de la dernière étude dévoilée par l’ONEM, il serait plus compliqué pour les travailleurs flexibles de bénéficier d’allocations chômage en Belgique. Ceci concerne particulièrement les personnes ayant un emploi intérimaire, travaillant sous contrat à durée déterminée ou celles avec un flexi-job.

Selon ce même rapport, les conditions d’obtention de ces allocations sont beaucoup plus strictes en Belgique qu’au niveau des autres pays européens, bien que les travailleurs flexibles ne soient pas pour autant entièrement démunis de protection sociale.

Des conditions d’obtention des allocations chômage bien trop sévères

En effet, le droit à l’allocation chômage en Belgique est soumis à des conditions assez strictes comparativement aux autres pays du continent. Pour bénéficier de ces aides financières, les personnes sans emploi doivent avoir travaillé un certain nombre de jours.

Ce nombre est lié à de nombreux critères, dont l’âge de la personne intéressée. Si l’on considère la relation entre le nombre de jours travaillés et la durée de la période de référence, les Néerlandais sont en tête des pays demandant le plus de jours travaillés pour bénéficier des allocations chômage. En Belgique, cependant, ces allocations sont versées sans limite de temps, à condition de cotiser activement à la recherche d’un emploi.

Toutefois, pour les personnes exerçant principalement des emplois flexibles, il peut être beaucoup plus difficile de remplir les conditions liées à la période de référence pour avoir droit à ces allocations. « En effet, celles qui travaillent de manière flexible ont souvent plus d’interruptions dans leur parcours professionnel », a souligné Michiel Segaert, responsable du service d’études à l’ONEM.

Les travailleurs en flexi-job ont droit à une sécurité sociale

La période de référence est l’une des principales conditions déterminant l’accès des travailleurs aux allocations chômage, et les personnes exerçant un emploi flexible rencontrent souvent des difficultés pour en bénéficier. Néanmoins, cette catégorie de travailleurs n’est pas totalement dépourvue de protection sociale, assure l’ONEM. Bien que l’acquisition des droits pour les personnes ayant un emploi sporadique soit plus lente, elle n’est pas impossible.

Ainsi, d’autres branches de la sécurité sociale sont en mesure de garantir une aide si nécessaire pour ces travailleurs, notamment l’allocation d’insertion pour les jeunes, comme l’a souligné l’Office national pour l’emploi. De plus, les périodes de référence ont été prolongées avec succès pour s’adapter à cette évolution en 2012. « Ceux qui ont un emploi régulier et un flexi-job peuvent parfois accumuler un nombre de jours de travail plus élevé pour le calcul du droit aux allocations. Ainsi, les travailleurs en flexi-job peuvent parfois obtenir plus rapidement leurs droits aux allocations », a ajouté Michiel Segaert.

Suivez-nous sur Google News Econostrum.info - Soutenez-nous en nous ajoutant à vos favoris Google Actualités.

Laisser un commentaire

Share to...