Le dernier changement relatif aux pensions complémentaires ayant eu lieu il y a plus de neuf ans, une nouvelle modification vient d'être annoncée dans ce cadre. Il s'agit d'une bonne nouvelle pour les travailleurs qui deviennent ainsi mieux protégés par rapport aux fluctuations du marché actuel belge.
En effet, l’information du nouveau rendement minimum sur les pensions complémentaires a été révélée par le quotidien De Tijd. L'augmentation en question était déjà attendue, puisque la FSMA l’avait déjà annoncée auparavant.
Une nouvelle augmentation en vue sur la garantie de rendement sur les pensions
Pour la toute première fois depuis 2015, les employeurs et responsables d'entreprises sont tenus de garantir un rendement de plus de 1,75 % en ce qui concerne les cotisations d'assurance-groupe de leur personnel et de leurs travailleurs. Dans ce cadre, la garantie de rendement légale connaîtra une hausse à hauteur de 2,5 %, et ce, très prochainement (à partir du 1ᵉʳ janvier 2025), selon les informations rapportées par le quotidien De Tijd confirmées par l'Autorité des marchés financiers FSMA.
Une protection supplémentaire pour les travailleurs belges
En effet, l'objectif recherché par la mise en place d’une telle initiative est de mieux protéger les employés. Ainsi, ce taux de rendement minimum vise à prémunir les travailleurs des nombreuses fluctuations du marché actuel. Il serait de ce fait correct de mentionner que la loi sur les pensions complémentaires prévoyait par le passé un taux d'intérêt garanti de 3,75 % sur les contributions personnelles et de 3,25 % sur les contributions patronales. Cela étant dit, le contexte des taux d'intérêt a rendu ce taux minimum de rendement insoutenable.
Par conséquent, les partenaires sociaux ont dû adopter une réforme du système, liant dès lors le rendement des assurances groupes à celui des obligations propres à l’État belge à 10 ans. C’est donc depuis huit ans maintenant que le taux d'intérêt est calculé de façon annuelle et devra absolument être compris entre 1,75 % et 3,75 %. Ce taux d'intérêt minimum n’a toutefois jamais dépassé le seuil de 1,75 %, et ce, depuis le début de l'application de la réforme. Cela changera donc à partir du 1ᵉʳ janvier de l’année prochaine, où il sera majoré pour atteindre la barre des 2,5 %.