Près de la moitié des Bruxellois se disent prêts à faire un sacrifice fiscal, à la seule condition que la qualité des soins de santé augmente.
Les Bruxellois prêts à payer plus d’impôts, mais à une seule condition
Une enquête menée par l'UCLouvain auprès de 2 000 Bruxellois en juin, visant à mieux comprendre la perception de ces citoyens vis-à-vis de la santé à l’horizon 2025, a révélé un résultat plutôt inattendu. Selon le rapport publié par l’université jeudi dernier, près de la moitié des participants se disent prêts à payer plus d’impôts, à condition que la qualité des soins de santé augmente.
Près d’un Bruxellois sur deux (48 %) se dit tout à fait prêt ou plutôt prêt à payer plus d’impôts afin d’améliorer la qualité des soins de santé pour l’ensemble de la population, selon les résultats du sondage de l’UCLouvain publié hier jeudi. En outre, 83 % des personnes interrogées estiment que les habitants de la capitale n’ont pas accès aux soins dont ils ont besoin.
Payer plus d'impôts pour être mieux soigné
Ce sondage, réalisé auprès de 2 000 Bruxellois en juin, s’intéresse à leur vision de la santé à l’horizon 2050. Pour l’autre moitié des répondants, soit 48 %, ils pensent qu'il y aura une évolution positive du système de santé d’ici à 2050, sans qu'il soit nécessaire de payer davantage d’impôts. Ces participants sont convaincus que le secteur de la santé s’améliorera naturellement avant cette date.
Enfin, les Bruxellois semblent avoir confiance en la technologie dans le domaine des soins de santé, notamment pour prolonger leur espérance de vie. En effet, 67 % des personnes interrogées pensent que la technologie leur permettra de vivre plus longtemps, et 61 % estiment qu’elle contribuera à une meilleure qualité de vie.
Plusieurs facteurs impactent négativement leur santé
Actuellement, les répondants identifient plusieurs facteurs ayant un impact négatif sur leur santé. Parmi eux, la crise énergétique (46 %), la montée des inégalités sociales (43 %), le niveau de délinquance (46 %) et la montée des populismes (33 %) sont considérés comme les plus préoccupants. Selon près de 30 % des personnes interrogées, ces trois derniers facteurs continueront d’affecter les soins de santé en 2025.
De plus, six Bruxellois sur dix pensent que le réchauffement climatique aura un impact négatif croissant sur la santé d’ici 2050. En conséquence, 61 % des répondants se disent prêts à diminuer le financement des soins de santé au profit de la lutte contre le réchauffement climatique.