Bruxelles : Le chômage grimpe, la précarité s’installe

À Bruxelles, le chômage augmente légèrement, mettant en lumière des défis persistants pour l’insertion professionnelle et la lutte contre la précarité.

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Bruxelles : Le chômage grimpe, la précarité s'installe. Crédit : Canva | Econostrum.info - Belgique

Le chômage à Bruxelles connaît une légère hausse, un phénomène qui ne cesse d’inquiéter les autorités locales. En dépit de certains progrès, la capitale belge continue de faire face à des défis importants. Analyser cette évolution est essentiel pour comprendre les enjeux sous-jacents qui affectent la ville.

Les derniers chiffres concernant le chômage à Bruxelles montrent une augmentation de 6,8% du nombre des chercheurs d’emploi non bénéficiaires d’une allocation. En chiffres absolus, cela représente 2332 personnes supplémentaires. Une bonne nouvelle cependant : la diminution de 1,8% des demandeurs d’emploi bénéficiant d’une allocation, soit 915 personnes de moins qu’en septembre 2024. Bien que cela semble un progrès, l’augmentation générale du nombre de chômeurs reste préoccupante.

Par ailleurs, près d’un cinquième des chercheurs d’emploi à Bruxelles sont inscrits au CPAS, une proportion en forte augmentation, de 16% par rapport à l’année précédente. Cela témoigne d’une précarité accrue, certains se retrouvant en difficulté depuis longtemps. En effet, près de la moitié des chercheurs d’emploi sont inactifs depuis plus de deux ans, une situation alarmante qui freine la réinsertion professionnelle. De plus, une part importante de ces demandeurs, environ 60%, ont un faible niveau d’études, n’ayant pas obtenu leur certificat d’enseignement secondaire supérieur ou équivalent, détaille la RTBF.

Une hausse du chômage qui soulève de nombreuses questions

L’inactivité prolongée de cette population soulève plusieurs questions sur les politiques d’insertion et de formation. Si le marché de l’emploi bruxellois offre de nouvelles opportunités, il demeure difficile pour certaines catégories de travailleurs de se réinsérer. Les politiques publiques devront donc s’adapter à ces réalités pour éviter que ces chiffres ne continuent d’augmenter.

La situation des demandeurs d’emploi âgés de plus de 50 ans est également inquiétante. Ils représentent environ un quart des chercheurs d’emploi, ce qui souligne la difficulté de retrouver un travail après un certain âge. Ces chiffres révèlent des défis persistants dans un contexte socio-économique complexe, où il reste encore beaucoup à faire pour briser le cercle de la précarité.

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