La Belgique fait face à une pression économique importante suite à l’annonce de Donald Trump d’instaurer des droits de douane sur certains produits, notamment les médicaments, pouvant atteindre jusqu’à 100 %. Cette décision a d’importantes répercussions sur l’industrie pharmaceutique européenne, et particulièrement en Belgique, où ce secteur est un pilier majeur de l’économie.
L’industrie pharmaceutique belge représente environ 50 % des exportations totales vers les États-Unis, soit environ 16,4 milliards d’euros par an. Ce secteur est particulièrement vulnérable face à la menace d’une augmentation substantielle des taxes, comme l’a annoncé le président américain.
Selon Trump, les médicaments importés de l’extérieur des États-Unis, qu’ils soient de marque ou brevetés, seront soumis à des droits de douane élevés, sauf si la production se fait sur le sol américain. Cette mesure s’ajoute à la tension déjà présente entre l’Europe et les États-Unis sur les questions commerciales.
La décision de Trump pénaliserait la Belgique
L’impact potentiel sur la Belgique est grave, car plusieurs entreprises pharmaceutiques majeures, comme UCB, ont déjà commencé à réorienter leurs investissements vers les États-Unis. UCB, par exemple, a récemment annoncé un investissement de 2 milliards de dollars aux États-Unis.
Ce phénomène pourrait entraîner une fuite des investissements européens vers les États-Unis, où les entreprises bénéficieraient non seulement de l’absence de surtaxes, mais aussi d’un meilleur accès au plus grand marché pharmaceutique du monde. Les autorités européennes, de leur côté, tentent de rassurer les acteurs économiques en affirmant que les accords passés avec Trump garantissent un plafond des droits de douane à 15 % pour les médicaments, souligne La Libre.
Cependant, cette situation crée un climat d’incertitude qui pourrait freiner les investissements en Europe. Le secteur pharmaceutique européen, et belge en particulier, est donc en état d’alerte face à cette nouvelle menace commerciale. Les conséquences de ces taxes restent à évaluer, mais elles pourraient fragiliser davantage l’industrie pharmaceutique en Europe, avec des effets d’entraînement sur l’économie belge.








