Le Conseil Supérieur de l’Emploi (CSE) a récemment publié son rapport annuel, apportant un éclairage détaillé sur l’évolution du marché du travail en Belgique. Malgré des progrès, le taux d’emploi belge demeure inférieur à la moyenne européenne. Dans ce contexte, le CSE formule plusieurs recommandations pour dynamiser le marché du travail, y compris une proposition controversée de limiter dans le temps les allocations de chômage.
En 2023, le taux d’emploi en Belgique s’élevait à 72,1 %, en deçà de la moyenne européenne de 75,3 %. Cette différence est accentuée par des disparités régionales : le taux d’emploi atteint 76,8 % en Flandre contre environ 65 % en Wallonie et à Bruxelles. Les experts attribuent cette situation à des difficultés de recrutement, des conditions de travail et de rémunération peu attractives, un manque de main-d’œuvre dans certains secteurs et des incitants insuffisants pour intégrer le marché du travail. Face à ces défis, le CSE propose des mesures structurées autour de quatre axes principaux.
Une limitation des allocations de chômage et l’emploi des profils peu diplômés
Le débat sur la limitation dans le temps des allocations de chômage divise le CSE. Pour la première fois dans son histoire, le Conseil ne parvient pas à une unanimité sur ce point. Steven Vanackere, vice-président du Conseil et vice-gouverneur de la Banque nationale de Belgique, déclare : « Nous rappelons que l’assurance chômage est un système d’assurance et que cela implique que la personne a toujours la volonté d’entrer dans le marché du travail. Nous estimons donc qu’il est normal qu’il y ait une évaluation. C’est désormais au politique de trancher ». Le rapport souligne aussi la nécessité d’améliorer l’activation des demandeurs d’emploi et de réexaminer le système d’assurance-chômage, tout en veillant à ne pas accroître le risque de pauvreté.
En outre, le Conseil supérieur de l’emploi propose une série de mesures pour les personnes faiblement diplômées. Parmi elles, la réduction du coût du travail pour les bas salaires, des incitants à travailler plus élevés et le développement de formes alternatives d’emploi. De plus, une promotion accrue des métiers manuels et de la formation continue est nécessaire. Le Conseil évoque aussi une politique de migration choisie pour répondre aux besoins de compétences non disponibles dans la population belge. Les procédures de reconnaissance des diplômes et compétences des réfugiés et des personnes d’origine étrangère doivent être plus efficaces pour intégrer rapidement ces profils souvent très qualifiés.
Amélioration des compétences et des profils techniques
Les experts du CSE insistent également sur l’importance d’améliorer les compétences pour répondre à l’évolution de la société. « Un enseignement de qualité est un investissement sociétal primordial », rappelle le rapport. La formation continue est, elle aussi, cruciale dans un environnement dynamique où les changements de métier sont fréquents en raison de la numérisation et du verdissement de l’économie. Par ailleurs, les connaissances en intelligence artificielle et en numérique sont particulièrement recherchées. Le CSE insiste sur la nécessité de diversifier les choix de filières d’études, encourageant les jeunes femmes à s’orienter vers les domaines scientifiques et techniques.
Un appel pour la réévaluation de l’indexation des salaires
Le Conseil invite à des discussions sur la formation des salaires, abordant la question de l’indexation des salaires et de la norme salariale. Il s’agit de trouver un équilibre entre la compétitivité des entreprises et la préservation du pouvoir d’achat. Steven Vanackere souligne que les mécanismes actuels d’indexation et de norme salariale peuvent nuire à la compétitivité entre entreprises. Pour dynamiser le marché, il est nécessaire de trouver des solutions permettant de maintenir la productivité tout en adaptant les politiques salariales aux réalités économiques. Par ces recommandations, le CSE se tient prêt à collaborer avec les autorités fédérales et régionales pour élaborer des politiques de l’emploi inclusives et créatrices de richesse.
En gros en plus de foutre les gens dans le bruns en supprimant le chômage, qui n’est pas une assurance, nous ne sommes aux Usa ici ! On va faire sauter nos indexations ! Car tout ce qui est dit dans cet article, excepté la limitation du chômage dans le temps et l’objectif de détruire l’indexation automatique, ne sont que de la crasse.
Les partis récemment élus n’ont aucune envie d’améliorer l’enseignement, ni offrir d’incitant, de toute façon en Belgique on sait qu’avoir un incitant est un fruit empoisonné car les contributions nous tombe dessus par la suite. Et que le pouvoir d’achat des plus précarisés n’est pas à l’ordre du jour vu que les partis actuels veulent nous enfoncer dans l’austérité pour faire des cadeaux aux nantis de ce pays.
Car oui pour les nantis, la Belgique est un paradis fiscale et un purgatoire pour ceux y travaillant.
Vous critiquez la Chine, la Russie, la Corée du Nord, regardez attentivement le capitalisme qui agit identiquement pareil que ces pays mais en se cachant derrière les prétendues valeurs démocratique !
Quelque soit le pouvoir c’est : « toujours plus pour les nantis et toujours moins pour le peuple ! »
La différence c’est qu’un utilise la force brute et l’autre des « lois » mais au final c’est l’asservissement du peuple pour le bon plaisir des riches !
Une fois de plus c est les petits qui vont encore en bavé. Je signale il y aurait plus d emplois de libre si le gouvernement belge ne pratiquais pas le doping social . Car ils on a plusieurs reprise de profiter de la main d œuvre des migrant et des refugiers et cela pour un salaire de moins de 500 euros par mois . Exemple la nouvelle tour des finances de liege . Et quand le travaille est fini , les migrant et les réfugier sont expulsé. Bravo l état belge . Honte à vous . L état belge qui a été condamné plus de 8800 fois pour non respect des droit de l homme.
Le pouvoir d achat es aussi l indexation de salaire . Je m explique sans indexation le pouvoir d achat n existerait plus car les personnes rentrerai dans la pauvreté déjà a l haute actuell nous devons faire attention à ce qu on achète ses soit pouvoir manger soit ce faire un tout petit plaisir