Dès ce jeudi 4 avril 2024, les prix de certains carburants vont repartir à la hausse. C’est en effet ce qu’a annoncé le SPF Economie, il s’agit notamment du diesel et du mazout. Une progression qui risque d’impacter les portefeuilles des ménages belges.
D’après le site internet du SPF Economie, dès vendredi 5 avril, le prix du diesel B7 va donc progresser de 4 centimes et passer à 1,901 euro le litre. Pour ce qui est du gasoil de chauffage (H0/H7), celui-ci aussi va progresser. Pour les commandes de moins de 2 000 litres, le prix sera désormais de 1,0388 euro le litre. Pour ce qui est des commandes de plus de 2 000 litres, le prix appliqué à partir de ce jeudi sera de 0,9996 euro le litre.
Énergie : Les marchés internationaux fortement perturbés
Cette progression des prix est provoquée par les cotations des produits pétroliers sur les marchés internationaux. Il faut dire que ces derniers sont particulièrement perturbés, ce qui impacte les prix des carburants en Belgique. Il est nécéssaire de rappeler que les prix à la consommation des produits pétroliers tiennent en compte plusieurs paramètres, les cours du pétrole brut et les coûts de transport en font justement partie.
Cette semaine, le pétrole est justement reparti à la hausse, atteignant ainsi des niveaux record pour l’année en cours. Ce jeudi 4 avril, le prix du baril de Brent de la mer du Nord a atteint les 89,25 dollars. De son côté, son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), est quant à lui affiché au prix de 85,22 dollars. Si les marchés pétroliers sont autant perturbés, c’est à cause de plusieurs nouvelles.
La première concerne la situation au Moyen-Orient, Jim Reid, le stratégiste de Deutsche Bank, explique cela par « un regain d’inquiétude concernant le conflit au Moyen-Orient après une frappe israélienne contre un consulat iranien en Syrie ». La situation en mer Rouge est également toujours aussi tendue, obligeant plusieurs entreprises de transport maritime à éviter de passer par ce chemin. Conséquence de cette manœuvre, hausse des coûts de transport sur les différents produits, dont fait partie l’or noir.
Dans le même temps, la situation en Russie a également toute son importance. En plus des attaques de drones ukrainiens qui ont baissé le taux de raffinage de pétrole de 7%, la Russie veut baisser sa production pour s’aligner sur la politique de quotas fixée par l’Opep+. Avec une telle décision, le pays réduirait sa production à 9 millions de barils par jour en juin prochain.