En Belgique, l’inflation a enregistré un important ralentissement en 2023

Ines Chekirine, une jeune femme aux cheveux bruns avec des mèches claires, portant une écharpe colorée rouge et verte, pose devant un fond orange. Son expression est neutre et son regard est dirigé vers l'avant.
Par Ines Chekirine Publié le 14 février 2024 à 9h58
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En Belgique, l’inflation a enregistré un important ralentissement en 2023 - © www.econostrum.info

Alors que l'inflation atteint des niveaux records dans certains pays d'Europe, la Belgique a enregistré un important ralentissement de la hausse des prix en 2023. D'après le rapport annuel de l’Observatoire des prix du SPF Économie, celle-ci s'établissait à 2,3 % seulement.

L'inflation sur les produits énergétiques vient de connaitre une baisse importante en Belgique. Or, en ce qui concerne les autres secteurs touchés par la hausse des prix, la situation ne semble pas être sur le point de s'améliorer. Par exemple, l'inflation des services a connu une hausse en 2023, atteignant un taux de 6,3%, selon le SPF économie. Et il en est de même pour l'inflation sur l'alimentation, qui a atteint un niveau record de 12,7%.

Un taux qui dépasse celui enregistré en France, qui atteint 11,9%. L'inflation des biens industriels n'est pas en reste, avec un taux de 5,4%, en raison de l'augmentation du cout des matières premières. Toutefois, ce dernier secteur devrait connaître une chute de l'inflation très prochainement, compte tenu de la régression de l'économie mondiale, qui a induit au recul de l'inflation des biens industriels.

Un niveau d'inflation totale relativement bas

Comparé à ses voisins, la Belgique a enregistré une baisse importante de l'inflation totale. Ce recul s'explique notamment par la baisse des prix de l'énergie, qui a permis de créer un certain équilibre. En effet, les prix des produits alimentaires demeurent en hausse. Tandis que, les prix de l'énergie ont baissé de 28,4%. En France, l'inflation a connu une certaine stabilité en 2023, tandis que l'Allemagne et les Pays-bas ont assisté à une nette régression.

Selon le rapport de l'Observatoire des prix du SPF Économie, le prix de gros des matières premières des énergies a connu une chute. Celle-ci serait due à « la baisse de la demande résultant de conditions climatiques clémentes, d’efforts d’économie d’énergie et du ralentissement de l’économie chinoise ». Pour autant, les prix des énergies n'ont toujours pas regagner leur niveau d'avant la guerre en Ukraine.

Par ailleurs, on constate que le niveau de l'inflation énergétique en Allemagne demeure important avec un taux de 5,1%. Et il en est de même pour la France, qui enregistre un taux de 5,7%. « En Belgique, le marché de l’énergie est plus libéralisé, avec une part plus importante des contrats à prix variables pour l’électricité et le gaz. Entraînant, par conséquent, une plus forte répercussion des prix de gros de l’énergie sur les prix à la consommation dans notre pays, tant à la hausse qu’à la baisse », explique le SPF Économie.

Ines Chekirine, une jeune femme aux cheveux bruns avec des mèches claires, portant une écharpe colorée rouge et verte, pose devant un fond orange. Son expression est neutre et son regard est dirigé vers l'avant.

Diplômée en science économique et rédactrice de profession, je vous emmène à la découverte de l'actualité économique et politique à travers la France et la Belgique.

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