En ce début de mois de septembre, de nouvelles mesures sont entrées en vigueur sur l'ensemble du territoire belge. Ces changements concernent de nombreux secteurs, dont la santé, les aéroports et les transports en commun.
En plus de la fin anticipée du crédit-temps, du retour de la règle des 100 ml dans les aéroports, de la nouvelle prime destinée aux médecins généralistes et du remboursement des séances de logopédie, d'autres modifications devraient voir le jour ce mois-ci. Ces changements touchent principalement le nouveau règlement relatif à l'engagement des travailleurs étrangers en Wallonie. En effet, des ajustements permettront aux travailleurs issus de pays hors Union européenne de travailler en Belgique sous des conditions moins contraignantes.
La simplification de l'engagement des travailleurs étrangers
Depuis le 1ᵉʳ septembre, il est devenu plus facile pour les employeurs d’engager des travailleurs étrangers non issus de l’Union européenne. Une nouvelle réglementation en matière de migration économique salariée pour ces travailleurs est entrée en vigueur. « Cette réforme poursuit un triple objectif : répondre à la pénurie de main-d'œuvre dans de nombreux secteurs d'activités économiques, développer l'attractivité économique de la Wallonie et réduire la charge administrative pour les entreprises », a souligné le Service public de Wallonie (SPW).
Ces nouvelles règles devraient améliorer la situation de l'emploi, faciliter la gestion administrative et dynamiser l'économie du pays. L'administration promet également un accueil plus compréhensible et transparent pour les travailleurs, les employeurs et les investisseurs.
Quelles sont les facilités pour cette catégorie de travailleurs ?
La réforme introduit plusieurs simplifications dans le secteur de l’emploi. Par exemple, il sera désormais plus simple pour un employeur de prouver l'impossibilité de trouver des recrues à l’échelle locale en Wallonie.
De plus, certaines catégories de travailleurs étrangers pourront être liées à plusieurs employeurs grâce à ces nouvelles règles. Des modifications sont également prévues pour les critères d’octroi de certains permis de durée limitée et pour les dispenses, notamment pour les post-doctorants et les chercheurs sous convention. Cela concerne également les enseignants en mobilité, les sportifs et les détenteurs d'une carte bleue junior.