Depuis plusieurs semaines, les prix des carburants continuent d'augmenter de façon significative. Cette semaine, c'est le diesel et le mazout de chauffage qui subissent une nouvelle hausse, portant le prix du diesel à un niveau particulièrement élevé.
Début juin, le diesel (B7) avait déjà connu une nette augmentation de plusieurs centimes par litre. Ce lundi, le SPF Économie a annoncé une nouvelle hausse, portant le prix du diesel à 1,8390 euro le litre, soit une augmentation de 0,8 centime par litre. Ce niveau de prix n'avait plus été atteint depuis avril dernier, lorsque les prix du pétrole avaient fortement augmenté.
Le mazout de chauffage en hausse également
En plus du diesel (B7), le mazout de chauffage connaît également une progression. Les tarifs de ce carburant avaient déjà augmenté à la fin du mois dernier. Le prix maximum du gasoil de chauffage (H0/H7) pour les achats de plus de 2 000 litres avait alors atteint 0,9395 euro par litre, soit une augmentation de 0,0115 euro par litre. Pour les achats de moins de 2 000 litres, le prix était passé à 0,9787 euro le litre, avec une progression similaire de 0,0115 euro par litre.
À partir du mardi 9 juillet, le mazout de chauffage (H0/H7) va encore augmenter. Pour les commandes de 2 000 litres ou plus, le prix sera désormais de 0,9403 euro le litre, soit une augmentation de 0,0008 euro par litre. Pour les commandes de moins de 2 000 litres, le prix sera de 0,9796 euro le litre, ce qui représente une progression de 0,0009 euro par litre. En moins de deux mois, les prix du mazout de chauffage ont augmenté d'environ 6 centimes d'euro.
Comment expliquer cette hausse des prix des carburants ?
Cette hausse des prix des carburants s'explique principalement par les fluctuations des marchés pétroliers mondiaux. Depuis plusieurs semaines, les cours de l'or noir sont à la hausse, ce qui impacte directement les prix des carburants en Belgique et à travers l'Europe.
Pour le lundi 8 juin, le baril de Brent de la mer du Nord était coté à 86,11 dollars, un niveau qu'on n'avait pas vu depuis avril. De même, le West Texas Intermediate (WTI) américain était échangé à 82,65 dollars le baril, également un niveau remontant à avril. Ces données illustrent clairement l'impact direct des fluctuations des prix du pétrole sur les prix des carburants, affectant ainsi les consommateurs belges et européens.