Pour freiner la dette publique, plusieurs pays européens optent pour des changements majeurs dans leurs politiques de dépenses. La Belgique ne déroge pas à la règle, le déficit public atteindrait 39 milliards d’euros d’ici 2029 si rien ne change. Pour de nombreux Belges, il est donc nécessaire d’agir.
Dans un sondage Ipsos réalisé auprès de 2 600 Belges par RTL info et Le Soir, la nécessité de faire des économies sur les politiques économiques, sociales et fiscales du pays est plus qu’urgente. En effet, la grande majorité des Flamands et Bruxellois qui ont répondu à ce sondage sont pour une politique plus économique dans le pays, 46 % des Wallons le sont eux aussi. Pour y arriver, les personnes interrogées ont notamment évoqué trois secteurs clés concernant lesquels le gouvernement fédéral devrait se pencher.
Pour les Belges, des secteurs à sacrifier et d’autres à renforcer
Il s’agit des dotations de la famille royale, du domaine de l’immigration et de l’asile ainsi que celui de la gestion administrations publiques. En revanche, il y a certains secteurs qui ne doivent pas être touchés, c’est en tout cas ce que juge ce panel. Parmi eux, la santé, les pensions, l’enseignement ainsi que la sécurité. D’ailleurs, ce dernier secteur est particulièrement important pour les citoyens Belges. En effet, 58 % des personnes interrogées déclarent se sentir moins en sécurité dans les rues de la capitale.
Il faut dire que ces derniers temps, les règlements de comptes et autres actes violences liés à des trafics de drogue se sont multipliées à Bruxelles, ce qui ne rassure absolument pas la population belge. D’ailleurs, deux tiers des Bruxellois déclarent se sentir en insécurité dans leur ville. Pour y remédier, les personnes questionnées dans le cadre de ce sondage sont unanimes, il faut renforcer les rangs de la police. 7 Bruxellois et Flamands sur 10 sont pour davantage de policiers dans les rues de la capitale.
Même tendances pour les Wallons, 2 sur 3 des personnes interrogées sont pour cette mesure. Autre proposition validée par le panel, celle qui stipule que les forces de police devraient être plus intransigeantes face aux délits liés à la consommation de drogues. En effet, 80 % des Flamands interrogés sont pour un traitement plus sévère, tout comme 75 % des Wallons et 71 % des Bruxellois qui sont également en faveur d’une politique plus stricte à l’égard des consommateurs de produits stupéfiants, c’est en effet ce qui résulte de ce Grand baromètre.