Partir en vacances à l’étranger pour les Belges, c'est bien tentant et assez attrayant à priori, jusqu'à ce qu'il devienne question de se renseigner sur les différentes lois appliquées dans le pays choisi pour sa prochaine destination. Toutefois, même si cette mission peut sembler assez ennuyeuse ou même compliquée par certains moments, cela peut s'avérer très utile, notamment lorsque le voyageur se retrouve dans une situation critique.
Cela concerne par exemple l'utilisation de la dashcam, un petit outil de grande utilité dont l'utilisation est autorisée en Belgique. Mais est-ce bien le cas dans les autres pays ? La réponse n'est pas toujours positive.
Le cas de la France
Qu’il s’agisse d'assurer sa propre protection d’un litige, d'en faire usage simplement pour la sécurité ou encore pour son effet assez dissuasif, l'utilisation de la dashcam est très avantageuse. En effet, cette mini-caméra installée sur le pare-brise devient de plus en plus populaire en Belgique, si bien qu'un Belge sur dix en possède une déjà, selon les résultats d’une enquête menée par VIAS.
Cela dit, il faudra bien se mettre en tête que l'utilisation d’un tel objet n’est pas autorisée dans tous les pays, loin de là même, comme le rappelle si bien le quotidien HLN. Ceci est le cas par exemple de la France comme de l’Autriche, où l'utilisation de la dashcam est encadrée par une réglementation très sévère. Ainsi, les étrangers non respectueux de la loi et les contrevenants risquent des amendes assez élevées, pouvant même parfois atteindre les 10 000 euros. De ce fait, il serait recommandé de bien se renseigner sur les différentes mesures et pratiques routières de chaque pays avant de reprendre la route.
L'utilisation de la dashcam est encadrée même en Belgique
Même si la dashcam est autorisée en Belgique, son autorisation est également soumise à un encadrement par la législation sur le plan de la vie privée. De ce fait, les images recueillies peuvent bien servir de preuve en cas d’accident, à condition que les lois de protection des données soient respectées.
À titre d’exemple, en cas d'accident, le propriétaire de la petite caméra embarquée à bord du véhicule pourrait se servir des images enregistrées. Cela dit, il devra impérativement en informer les personnes filmées et mentionner l'existence des enregistrements dans le constat. Par ailleurs, il serait recommandé de ne pas conserver les vidéos inutiles et de tout supprimer dans un délai raisonnable.
Le partage des images en ligne est aussi soumis à une réglementation et la personne concernée devra obtenir au préalable une autorisation des personnes reconnaissables ou des propriétaires des véhicules visibles, à moins de flouter les visages et les plaques d'immatriculation.