Augmentation des chèques-repas validée : quel impact pour les travailleurs belges ?

Les chèques-repas évoluent avec une décision qui marque un tournant pour ce pilier du quotidien des travailleurs belges.

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Augmentation des chèques-repas validée : quel impact pour les travailleurs belges ? Crédit : Belga | Econostrum.info - Belgique

Le gouvernement fédéral belge a validé ce vendredi l’arrêté royal entérinant l’augmentation de la valeur maximale des chèques-repas. Cette mesure, confirmée en conseil des ministres, entrera en vigueur le 1er janvier 2026.

À partir du début de l’année prochaine, les employeurs belges pourront accorder à leurs salariés des chèques-repas d’une valeur allant jusqu’à 10 euros par jour, contre un plafond de 8 euros actuellement. Cette revalorisation correspond à une hausse de 2 euros du montant maximum autorisé, et s’applique aux chèques exonérés de cotisations sociales (ONSS).

L’intervention patronale passera ainsi de 6,91 à 8,91 euros par chèque, comme le prévoit l’arrêté royal adapté à l’avis rendu par le Conseil d’État. Cette mesure avait été annoncée initialement en juillet 2025, avant d’être soumise à consultation légale et validée ce vendredi 10 octobre, rappelle Le Soir.

Une hausse des chèques-repas qui devrait soulager les budget des ménages

Les chèques-repas, distribués sous forme papier ou électronique, sont partiellement financés par les employeurs, avec une contribution symbolique du salarié. Ils ne sont pas considérés comme un salaire et bénéficient d’un régime fiscal et social favorable. L’augmentation de leur montant maximal devrait donc avoir un effet direct sur la capacité de consommation quotidienne des travailleurs.

Dans un contexte d’inflation persistante et de pression sur les prix alimentaires, cette revalorisation est perçue comme un levier complémentaire pour soutenir le pouvoir d’achat, sans alourdir les charges salariales classiques.

Une décision attendue dans un climat budgétaire tendu

La décision intervient alors que le débat sur le coût du travail, les rémunérations indirectes et le financement de la sécurité sociale est toujours actif en Belgique. Bien que cette mesure représente un geste en faveur des travailleurs, son impact global sur les équilibres budgétaires reste limité.

Le gouvernement mise sur cet outil pour répondre partiellement à la hausse du coût de la vie, sans modifier les barèmes salariaux ou la fiscalité. Cette revalorisation ne modifie pas les règles d’octroi existantes, mais elle offre une marge de manœuvre supplémentaire aux employeurs volontaires.

 

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