Les dépenses des Belges en matière d’assurances ont atteint un niveau record en 2024. L’augmentation des coûts, notamment dans les assurances de dommages, pousse de plus en plus de citoyens à réajuster leur budget. Derrière cette hausse se cache une pression croissante sur les consommateurs, renforcée par des facteurs économiques et environnementaux.
En 2024, le coût des assurances a augmenté en moyenne de 4,5 % par rapport à l’année précédente. Le montant total consacré aux assurances par les Belges, qu’il s’agisse d’assurances habitation, de responsabilité civile ou d’assurances vie, a franchi un seuil historique. Cette hausse a été particulièrement marquée dans le secteur des assurances non-vie, telles que les protections contre les incendies, inondations ou accidents de circulation, avec une augmentation de 8 %. En 2024, les Belges ont consacré en moyenne 2 878 euros à leurs assurances, un montant record qui n’avait pas été atteint depuis 2008, rapporte l’Echo.
Des records pour les dépenses en assurances non-vie
Le montant moyen dépensé pour les assurances non-vie a atteint 1 418 euros par an en 2024, un record. Cette augmentation peut s’expliquer par plusieurs facteurs, notamment la hausse des risques liés aux catastrophes naturelles et les coûts croissants des réparations. De plus, la part de ces assurances dans le budget global a franchi la barre des 49 %, un pourcentage jamais atteint auparavant, reflétant une priorisation de la protection contre les risques imprévus.
Une autre évolution importante a été l’intégration des technologies d’intelligence artificielle (IA) dans le secteur. Ces technologies, autrefois perçues comme futuristes, ont été de plus en plus utilisées par les compagnies d’assurances pour personnaliser leurs offres, améliorer l’efficacité du traitement des dossiers et répondre plus rapidement aux attentes des assurés.
Les défis à venir pour les consommateurs belges
Malgré cette évolution technologique et les efforts des compagnies pour s’adapter aux nouvelles demandes, l’augmentation des tarifs reste un défi majeur pour les consommateurs belges. Ces hausses continuelles des primes soulignent la nécessité d’adapter les stratégies gouvernementales et les politiques d’assurance aux réalités économiques actuelles et aux défis climatiques de demain.
