Au deuxième trimestre 2024, le taux d’épargne des ménages belges a atteint 14,8 %, soutenu par une hausse du revenu disponible (+2 %), tandis que les dépenses de consommation sont restées stables (+0,1 %). Le taux d’investissement des ménages a légèrement reculé à 8,5 %.
En Belgique, le taux d’épargne des ménages se redresse
Le taux d’épargne des ménages belges s’est nettement redressé au deuxième trimestre de 2024, selon la Banque nationale de Belgique (BNB).
Durant le deuxième trimestre de l’année 2024, le taux d'épargne des ménages belges s'est établi à 14,8 %, ressort-il de chiffres publiés mardi 29 octobre par la Banque nationale de Belgique (BNB). Leur revenu disponible a poursuivi sa progression (+2 %), tandis que leurs dépenses de consommation finale sont restées assez stables (+0,1 %), faisant gonfler le taux d'épargne.
Au cours de cette période, le taux d'investissement des ménages belges s’est par ailleurs établi à 8,5 %, contre 8,7 % au trimestre précédent, soit une baisse de 0,2 %. La rémunération des salariés est le principal facteur à l’origine de la hausse du revenu disponible des ménages et y contribue à hauteur de 1,2 %. Les prestations sociales nettes et les impôts sur le revenu ont également contribué positivement à l’évolution du revenu disponible, chacun à hauteur de 0,3 %.
Qu’en est-il des entreprises et des administrations publiques ?
Du côté des entreprises non financières, le taux de marge a chuté à 41,9 %, contre 42,1 % au premier trimestre. Alors que la valeur ajoutée augmente de 1,2 %, la rémunération des salariés s’affiche en hausse de 1,5 %, ce qui entraîne une croissance plus modérée de l’excédent brut d’exploitation (+0,8 %) et impacte négativement le taux de marge des entreprises non financières, selon la BNB.
Leur taux d'investissement s'est, lui, chiffré à 28,4 % de la valeur ajoutée au deuxième trimestre 2024, en nette progression par rapport au trimestre précédent (27 %). Selon la BNB, la croissance des investissements des sociétés non financières (+6,3 %) dépasse encore largement celle de leur valeur ajoutée (+1,2 %).
Par ailleurs, le déficit des administrations publiques s'est creusé au second trimestre 2024. Le solde de financement de ces dernières a affiché un déficit de 5,0 % du PIB, contre 3,2 % au trimestre précédent. Les recettes diminuent légèrement, principalement en raison de la baisse des impôts directs payés par les ménages. Les dépenses augmentent en raison de la hausse des prestations sociales, des dépenses de consommation intermédiaire et des transferts en capital, explique la BNB.