Les licenciements collectifs sont au plus haut depuis dix ans en Belgique. Actuellement, 8 878 emplois sont menacés dans 68 entreprises.
L’emploi prend un nouveau coup de massue en Belgique, le bilan des postes menacés s’alourdit
Avec le lourd bilan des licenciements déclenché par Audi Brussels ces derniers mois, le nombre de postes de travail menacés cette année est le plus élevé des dix dernières années. En effet, depuis 2014, un tel chiffre n'avait jamais été atteint, établissant un nouveau record pour la Belgique.
Au total, en 2024, 68 entreprises ont dû annoncer des plans visant la suppression de 8 878 emplois. Il s’agit du chiffre le plus élevé sur neuf mois, selon les statistiques de la dernière décennie. C’est en tout cas ce qu’a rapporté L’Écho ce mardi. Le secteur le plus touché par cette vague de licenciements est celui de la transformation du métal, avec près de 5 000 postes en cours de suppression.
Un nouveau record pour l'emploi en Belgique
Au total, ce sont 68 entreprises qui ont annoncé des plans de suppression de 8 878 emplois dans toute la Belgique au cours de l’année en cours. C’est le chiffre le plus élevé sur neuf mois, basé sur les statistiques des dix dernières années. En effet, le nombre de postes menacés en 2024 est le plus haut jamais enregistré au cours de la dernière décennie. La procédure Renault déclenchée par Audi Brussels pèse lourd dans le bilan général.
Cet événement marquant, suivi de près par tous, a conduit au licenciement de milliers de personnes, impactant notamment un marché de l'emploi déjà assez fragile en Belgique. Le projet de suppression de postes de manière collective, annoncé au troisième trimestre par la direction du constructeur automobile Audi Brussels, a considérablement alourdi le bilan de 2024. La procédure Renault a concerné 2 920 emplois, selon les décomptes établis par le SPF Emploi du pays.
Le secteur de la transformation du métal est le plus touché
Selon les derniers chiffres annoncés par les 68 entreprises, c’est surtout le secteur de la transformation du métal qui est le plus touché par cette vague de licenciements. Au total, 4 901 postes de travail sont menacés, loin devant le deuxième secteur, celui du textile, avec 1 021 emplois supprimés.
Les autres gros plans de licenciements collectifs incluent ceux du fournisseur de pièces automobiles LKQ Belgium à Vilvorde avec 266 emplois supprimés, et du fournisseur de pièces métalliques pour systèmes de chauffage et refroidissement Copeland Europe GmbH à Welkenraedt, avec 201 postes menacés.
Du côté des procédures Renault clôturées, 49 entreprises ont licencié 3 205 personnes sur les neuf premiers mois de l’année. Le groupe de produits d’hygiène Ontex a licencié le plus grand nombre de travailleurs, soit 484 personnes.