La ministre wallonne du Logement, Cécile Neven, a annoncé la mise en place de réformes relatives aux aides à la rénovation des habitations en Wallonie. Celle-ci prévoit d'adopter de nouvelles mesures afin de rendre ces aides plus accessibles et plus simples à mettre en œuvre, tant pour les demandeurs que pour la Région.

Grâce à ces changements, le rythme des projets de rénovation sera boosté. Selon la ministre, l'objectif derrière cette série de réformes serait même de tripler le pourcentage de maisons et d'appartements rénovés chaque année en Wallonie.

Des aides de rénovation "plus lisibles et plus soutenables"

La ministre wallonne du Logement, Cécile Neven, a annoncé ce mardi que de nouvelles réformes étaient prévues concernant les aides à la rénovation des logements en Région wallonne. Pour elle, « l’idée n’est pas de supprimer intégralement toutes les aides à la rénovation, mais plutôt de les rendre plus lisibles pour les demandeurs et plus soutenables pour la Région », a-t-elle indiqué en commission du Parlement régional.

À l’heure actuelle, ces aides sont jugées trop disparates et sans cadastre. Afin de mettre en œuvre ce type de projet et d'obtenir le soutien financier nécessaire, un grand nombre d'interventions humaines est requis. Ainsi, le simple fait d’accorder une aide à la rénovation entraîne des délais très importants, a également tenté d’expliquer la ministre.

Une cadence jugée beaucoup trop lente selon Cécile Neven

En raison des complications liées à la demande et à l’accord des aides réservées à la rénovation des logements, le rythme d’avancement des projets est jugé beaucoup trop lent. De ce fait, la nécessité de mettre en place de nouvelles mesures bien plus simples s'impose comme une évidence.

Actuellement, seulement un pour cent des logements est rénové en Région wallonne, un rythme qualifié de beaucoup trop faible par Cécile Neven. « Notre objectif, c’est de tripler ce pourcentage, la rénovation restant un des grands leviers pour que la Région atteigne ses objectifs climatiques », a souligné la ministre.

« Nous sommes donc face à une politique extrêmement coûteuse pour un résultat insuffisant », a résumé cette dernière, selon qui la réforme de ces différents dispositifs constitue une nécessité de premier ordre. « Mais je prendrai le temps d’écouter les parties prenantes et de disposer d’un suivi complet et chiffré de la situation avant de proposer au gouvernement un nouveau mécanisme efficient et soutenable », a-t-elle conclu.