Plus de femmes à la direction des entreprises publiques : la Belgique prend des mesures

Le gouvernement belge impose des quotas de femmes dans les comités de direction des entreprises publiques, visant à renforcer la parité et l’égalité des genres.

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Plus de femmes à la direction des entreprises publiques : la Belgique prend des mesures. Crédit : Canva | Econostrum.info - Belgique

Le gouvernement belge fait un pas de plus vers la parité en approuvant un avant-projet de loi qui impose des quotas pour augmenter la représentation des femmes dans les comités de direction des entreprises publiques.

Le gouvernement fédéral a récemment adopté un avant-projet de loi visant à augmenter la proportion de femmes dans les comités de direction des entreprises publiques. À partir de 2026, les entreprises telles que Proximus, la SNCB, skeyes, Infrabel et bpost devront respecter un quota de 33 % de femmes dans leurs comités de direction. Cette nouvelle législation vise à renforcer l’égalité des sexes dans les structures de gestion des grandes entreprises publiques en Belgique.

Le projet de loi s’inscrit dans un contexte plus large de promotion de la parité. Il transpose la directive européenne « Women on Board« , qui incite les États membres à garantir une représentation équilibrée des femmes dans les organes décisionnels des entreprises. Cette mesure marque une avancée notable par rapport aux règles existantes concernant les conseils d’administration des entreprises publiques et des sociétés cotées en Bourse, où un quota de femmes est déjà en place depuis 2011.

Une longue marche vers l’égalité entre les hommes et les femmes

Les quotas imposés par la loi de 2011 ont déjà eu un impact significatif sur la représentation féminine dans les conseils d’administration des entreprises belges. En 2023, environ 37,3 % des sièges étaient occupés par des femmes, selon l’Institut pour l’Égalité des Femmes et des Hommes. Toutefois, les comités de direction, qui exercent un pouvoir décisionnel direct dans les entreprises, demeuraient largement dominés par les hommes.

L’objectif de cette nouvelle législation est de garantir qu’au moins un tiers des membres des comités de direction des entreprises publiques soient des femmes, contribuant ainsi à une meilleure représentation des deux sexes dans les sphères de pouvoir économiques. Le gouvernement met en avant que la parité dans ces postes est non seulement bénéfique pour l’égalité des chances, mais qu’elle favorise également une meilleure gouvernance et une prise de décision plus équilibrée.

Les prochaines étapes

Avec l’adoption de cet avant-projet de loi, la Belgique suit une tendance européenne visant à réduire les inégalités de genre dans les entreprises publiques. Les entreprises concernées auront désormais l’obligation de respecter ce quota, sous peine de sanctions. Bien que des défis restent à surmonter pour atteindre une réelle égalité dans tous les secteurs, cette législation constitue un pas important vers une société plus inclusive.

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