À partir du 1er janvier 2026, plusieurs ajustements importants toucheront les tarifs sociaux de l’électricité et du gaz en Belgique. Ces changements auront un impact significatif sur le budget des ménages, notamment ceux les plus vulnérables, qui bénéficient de tarifs préférentiels pour ces services essentiels.
Le tarif social de l’électricité connaîtra une hausse notable, augmentant de 9 % pour la période janvier-mars. Concrètement, le prix du kilowattheure passera à 24,795 centimes d’euro en tarif monohoraire, incluant la TVA. En tarif bihoraire, le prix sera de 24,795 centimes d’euro en journée et 22,836 centimes d’euro durant la nuit. Le tarif exclusif de nuit, quant à lui, grimpera à 19,245 centimes d’euro par kilowattheure. Ces ajustements font suite à une réévaluation du coût de l’électricité, influencé par divers facteurs économiques et énergétiques.
En revanche, le gaz naturel bénéficiera d’une baisse. Le tarif social pour le gaz reculera de 4,9 %, fixant son prix à 4,514 eurocentimes par kilowattheure, indique la RTBF. Cette réduction s’inscrit dans une tendance plus large de révision des coûts de l’énergie, bien que l’impact de ces fluctuations reste limité pour les ménages bénéficiaires du tarif social.
Comment fonctionnent les tarifs sociaux sur le gaz et l’électricité ?
Les tarifs sociaux sont un dispositif destiné à rendre l’énergie plus accessible pour les ménages les plus précaires. Fixés chaque trimestre par la Commission de Régulation de l’Énergie (Creg), ces tarifs ont un effet direct sur le budget des foyers, en particulier ceux qui ont peu de marges de manœuvre financière. En 2026, les bénéficiaires devront composer avec des prix d’électricité plus élevés, ce qui pourrait exacerber les difficultés financières de certaines familles.
Le gouvernement belge, face à cette situation, envisage une réorganisation des taxes sur l’énergie. Le projet prévoit une augmentation des taxes sur la consommation de gaz, tout en réduisant celles sur l’électricité. Cela fait partie d’une politique plus large visant à favoriser les énergies renouvelables et à encourager une transition énergétique plus verte. De plus, la Wallonie prévoit la fin de l’utilisation du mazout, ce qui pourrait avoir des répercussions à la fois sur le marché de l’énergie et sur l’immobilier, notamment en termes de rénovation énergétique des bâtiments.
Ces changements interviennent dans un contexte où les prix de l’énergie restent volatils, et où la gestion des ressources énergétiques devient un enjeu majeur de politique publique. Le défi pour le gouvernement sera de concilier ces ajustements avec les objectifs environnementaux tout en garantissant un soutien efficace aux ménages les plus vulnérables.








