Les prix de l’énergie connaissent une baisse bienvenue, mais cela signifie-t-il qu’il est temps de revenir au contrat fixe ? Avec l’arrivée de l’automne et la baisse des températures, c’est le moment idéal pour faire le point sur ses contrats de gaz et d’électricité. Cette année, les bonnes affaires sont au rendez-vous, et la question de savoir si un contrat fixe reste pertinent se pose à nouveau.
Depuis la crise énergétique de 2022, les prix de l’énergie ont fluctué fortement. Cependant, à partir de la fin du mois d’août 2025, les prix du gaz ont atteint leur plus bas niveau depuis plus d’un an, tombant à 0,031 euro/kWh. Les prix de l’électricité ont également montré des signes de stabilisation, avec une légère baisse en août et septembre.
En pratique, pour une consommation annuelle de 17.000 kWh (la consommation moyenne d’un ménage), le prix du gaz a baissé de 37 % par rapport à juin 2024. Un contrat de gaz, précédemment à 1.172 euros par an, est désormais proposé à 856 euros. C’est une économie de près de 300 euros, une réduction significative qui ne passe pas inaperçue. Côté électricité, les prix sont plus stables, mais restent inférieurs aux niveaux de début 2025.
Les avantages du contrat fixe
Avec cette baisse des prix, beaucoup se demandent s’il est sage de revenir à un contrat fixe. Avant la crise, environ 70 % des Belges préféraient cette option, car elle garantissait un prix stable. Aujourd’hui, avec les prix en baisse, le retour au tarif fixe devient plus attrayant. Les contrats fixes permettent de sécuriser un tarif pendant un an, voire deux, ce qui peut offrir une certaine tranquillité d’esprit en période d’incertitude économique.
Malgré la baisse des prix, les contrats fixes restent légèrement plus chers que les contrats variables. Par exemple, pour le gaz, la différence entre un contrat fixe et variable est d’environ 20 % (soit une différence de 180 euros par an), indique Le Soir. Mais pour ceux qui recherchent la sécurité, le contrat fixe peut être un choix judicieux. En fin de compte, le meilleur choix dépend de la tolérance au risque de chacun.








