L’interdiction de la bise s’inscrit dans une volonté de respect mutuel et de réduction des risques sanitaires, selon les déclarations des élus locaux. En complément, Louvain a également instauré des restrictions sur l’expression des critiques des employés à l’encontre de la municipalité sur les réseaux sociaux.
Ces nouvelles mesures, mises en place en décembre dernier, font désormais partie des règles officielles du travail au sein de l’administration municipale, au même titre que le règlement de travail et le règlement de situation juridique.
Une interdiction dictée par des enjeux de respect et de santé
Le nouveau code de conduite municipal interdit à tous les employés de se saluer par la bise dans le cadre professionnel. Selon Bert Cornillie, conseiller municipal, cette règle s’inscrit dans un « souci politique de se traiter les uns les autres avec respect ». Cette directive ne concerne pas seulement les salutations quotidiennes, mais aussi des événements comme les anniversaires ou le réveillon du Nouvel An.
Les autorités locales ont observé une tendance à la distanciation sociale, amorcée depuis la crise du Covid-19 et prolongée par les récentes épidémies de grippe. Cette évolution des comportements a contribué à la formalisation de la règle, qui vise à éviter tout malentendu ou inconfort entre collègues.
Encadrement de l’expression sur les réseaux sociaux
En plus de la nouvelle règle sur la bise, le code de conduite interdit désormais aux employés de critiquer publiquement les décisions de la municipalité sur les réseaux sociaux. Cette directive vise à préserver l’image et la cohésion de l’administration municipale, qui compte environ 1 400 employés.
« Nous sommes une grande organisation. Il faut alors des lignes directrices claires », a justifié Bert Cornillie. Les comportements visés par cette règle sont issus de situations vécues dans les services municipaux ces dernières années. Des exemples similaires ont également été observés dans d’autres collectivités locales ou entreprises privées, renforçant la nécessité de formaliser ces restrictions.
Un code obligatoire et évolutif
Le code de conduite « Kompas » s’impose désormais comme une référence obligatoire au sein des services de la ville, au même titre que les règlements juridiques et de travail. Selon Bert Cornillie, ce document est « un instrument vivant », conçu pour évoluer avec les besoins et les retours des employés. L’objectif est de s’adapter aux évolutions sociétales et professionnelles tout en garantissant un cadre de travail respectueux et bien défini.
