Les caractéristiques d’un bien immobilier jouent un rôle central dans la fixation de son prix. En Belgique, des critères tels que la présence d’un jardin, les performances énergétiques ou encore l’année de construction sont déterminants.
Ces éléments reflètent les attentes croissantes des acheteurs pour des maisons alliant confort, durabilité et modernité. Ce phénomène s’accentue dans un contexte de transition énergétique et de recherche de qualité de vie.
Les extérieurs : un atout majeur pour valoriser un bien immobilier
C’est la question qui revient à chaque fois lorsuqu’il est question de vendre sa propriété : quelles caractéristiques font d’une maison un bien prisé dans le marché actuel ? Une analyse révèle les principaux éléments qui influencent son prix de vente.
En Belgique, la présence d’un jardin reste un facteur déterminant pour évaluer la valeur d’une maison. Un espace extérieur, qu’il soit soigné ou sauvage, répond à une forte demande, exacerbée par les confinements liés au Covid-19. Ces périodes ont renforcé l’importance d’un espace personnel en plein air. À Bruxelles, les maisons avec un jardin de taille moyenne (250 à 500 m²) peuvent valoir jusqu’à 17,3 % de plus que des propriétés sans espace vert. Cette tendance s’applique également dans les zones urbaines où les terrains sont limités, conférant un premier à ce type de commodité.
L’ajout d’une piscine peut aussi booster la valeur d’un bien. Une maison avec piscine dans un quartier densément peuplé affiche une hausse de 17,65 % de sa valeur. Ce luxe reste particulièrement prisé dans les zones où les espaces de loisirs privatifs sont rares, améliorant ainsi l’attrait du bien.
Performances énergétiques et année de construction : des critères essentiels
Les performances énergétiques, évaluées par le certificat PEB (Performance énergétique des bâtiments), jouent un rôle croissant. Une maison classée A ou B se vend bien mieux qu’une maison énergivore classée D ou F. L’écart de prix entre ces catégories peut atteindre 15 %, selon les observations d’Immoweb. Les récentes crises énergétiques ont renforcé l’intérêt des acheteurs pour des maisons économes en énergie, souvent synonymes de coûts de fonctionnement réduits.
L’année de construction et l’état général du bien influencent aussi la valorisation. Les maisons récentes (après 2010) bénéficient d’une prime allant jusqu’à 15 % par rapport aux maisons construites entre 1945 et 1970. Ces dernières sont souvent jugées obsolètes face aux exigences modernes en matière de durabilité et de confort. Un logement rénové gagne également en attractivité, avec une augmentation moyenne de 9 % sur son prix de vente.