L’inflation en Belgique reste au cœur des préoccupations pour cette année. Les nouvelles prévisions du Bureau fédéral du Plan révèlent que la baisse des prix sera plus lente que prévu.
Initialement estimée à 2,2 %, l’inflation moyenne atteindra finalement 2,5 % en 2025. Cette situation impactera directement le pouvoir d’achat, les salaires et les allocations sociales, marquant une continuité de la pression sur les ménages et les finances publiques.
Une inflation persistante en 2025
L’inflation en Belgique devrait atteindre une moyenne de 2,5 % en 2025, selon les récentes prévisions du Bureau fédéral du Plan. Cela représente une augmentation par rapport aux prévisions de décembre 2024, qui tablaient sur 2,2 %, et à celles d’octobre qui espéraient 1,9 %. Cette révision à la hausse est le reflet des tensions persistantes sur les prix, alimentées par les fluctuations du coût de l’énergie et des produits alimentaires. Ces hausses affectent non seulement les ménages, mais également les entreprises, dont les coûts de production continuent d’augmenter.
La pression sur l’indice pivot est un autre indicateur clé de cette situation économique. Cet indice, déterminant pour l’indexation des salaires et des allocations sociales, devrait de nouveau être dépassé en février 2025. Cela entraînera une augmentation de 2 % des salaires de la fonction publique et des allocations sociales dès ou en mars. Ce mécanisme d’ajustement, bien que vital pour préserver le pouvoir d’achat, ajoute une charge supplémentaire aux finances publiques, déjà mises à rude épreuve par la crise énergétique et les dépenses liées à la relance économique.
Conséquences pour les ménages et les finances publiques
L’impact direct de cette inflation persistante se fera sentir sur le portefeuille des ménages belges. Avec une inflation moyenne de 3,14 % en 2024, la pression sur les budgets familiaux s’est déjà intensifiée. Une augmentation continue des prix des biens essentiels, comme l’énergie et l’alimentation, rendra plus difficile l’ajustement des dépenses courantes. Les ménages aux revenus modestes, en particulier, pourraient être les plus touchés malgré l’indexation automatique des allocations sociales. De nombreux experts s’inquiètent également des répercussions sur les épargnes, les investissements à long terme et la stabilité financière des foyers. La situation nécessite une attention soutenue des décideurs pour prévenir une amplification des inégalités économiques.
Sur le plan des finances publiques, les ajustements liés à l’indexation augmentent les dépenses de l’État. Ces mesures, bien qu’indispensables pour maintenir un certain équilibre social, posent des défis pour la gestion budgétaire. Les experts appellent à une vigilance croissante pour éviter un alourdissement de la dette publique, tout en assurant une transition économique plus stable. Les perspectives d’une réduction notable de l’inflation en fin d’année restent incertaines, contribuant ainsi à une politique économique proactive.
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