Les hôpitaux belges entament une transformation majeure dès le début de l’année prochaine. La facturation électronique devient incontournable, obligeant les patients à fournir des informations d’identité pour toute prestation médicale.
Cette évolution vise à améliorer la transparence et l’efficacité du système de santé, tout en réduisant les risques d’erreurs administratives. La mesure, déjà en phase de test, devient obligatoire pour toutes les hospitalisations et soins ambulatoires.
Une obligation d’enregistrement électronique pour une facturation validée
À partir du 1er janvier, les hôpitaux belges devront impérativement enregistrer l’identité des patients avant de facturer leurs prestations de soins aux mutualités. Cette mesure, instaurée par l’Institut national d’assurance maladie-invalidité (Inami), concerne l’ensemble des prestations, y compris les hospitalisations de jour et les soins ambulatoires. L’objectif principal est de garantir une correspondance précise entre les services rendus et les remboursements effectués, mais aussi de limiter les litiges liés à des factures incomplètes ou erronées.
Une phase de monitoring, débutée en septembre 2024, a permis aux établissements de santé de tester ce système. Durant cette période, l’enregistrement était facultatif, laissant aux hôpitaux le temps de s’adapter à cette nouvelle exigence. Désormais, toute absence de données d’identité enregistrées pourrait entraîner un refus de remboursement par les mutualités. La mise en œuvre de cette obligation pourrait également standardiser les procédures, facilitant ainsi le traitement administratif pour toutes les parties concernées.
Cela souligne l’importance pour les patients de toujours présenter leur carte d’identité lorsqu’ils se rendent à l’hôpital. Cette étape, bien que simple, est cruciale pour éviter des complications administratives et garantir un accès sans retard aux soins nécessaires.
Vers une meilleure gestion des données et une réduction des erreurs au niveau des hôpitaux
L’instauration de cette obligation vise également à renforcer la gestion des données dans les hôpitaux et à minimiser les erreurs administratives. L’enregistrement électronique de l’identité des patients constitue un pas vers une digitalisation accrue du système de santé belge. En associant chaque prestation à une identité validée, cette approche réduit les risques de fraudes et de dysfonctionnements dans les processus de facturation.
Cette évolution répond à un double besoin : améliorer l’efficacité opérationnelle des hôpitaux et garantir un suivi rigoureux des dépenses de santé. Bien que cette transition implique des ajustements logistiques pour les hôpitaux, elle s’inscrit dans une stratégie nationale visant à moderniser les infrastructures de santé. L’Inami rappelle aux citoyens qu’apporter leur carte d’identité est désormais une étape essentielle pour faciliter leur prise en charge.