Avec un taux d’intérêt fixé à 2,4 % depuis le 1ᵉʳ février 2025, le Livret A devient de moins en moins attractif. S’il reste un placement sûr et disponible à tout moment, sa rentabilité est limitée. Face à cette situation, les épargnants recherchent des solutions plus performantes. Assurance-vie, SCPI, super-comptes bancaires ou PEA, plusieurs alternatives existent, mais elles impliquent souvent un niveau de risque plus élevé.
L’assurance-vie reste l’un des placements les plus populaires pour ceux qui souhaitent faire fructifier leur épargne sans prendre de risques excessifs. Son principal atout réside dans ses fonds en euros, qui garantissent le capital tout en offrant des rendements supérieurs au Livret A. En 2025, ces rendements oscillent entre 2,5 % et 3,5 % nets de frais, un niveau plus intéressant que celui du livret d’épargne classique.
L’assurance-vie offre également une flexibilité appréciable, permettant de placer des montants illimités contrairement au plafond du Livret A fixé à 22 950 euros. Cependant, les retraits sont soumis à une fiscalité spécifique, ce qui peut réduire les gains nets en cas de retrait anticipé.
Pour ceux prêts à accepter un certain niveau de risque, il est possible d’investir une partie de son assurance-vie en unités de compte, qui sont directement liées aux marchés financiers. Ces investissements peuvent offrir des rendements allant jusqu’à 5 ou 6 %, mais ils ne garantissent pas le capital initial.
Les SCPI, une solution pour investir dans l’immobilier sans acheter de bien
L’investissement immobilier est souvent perçu comme un placement sûr, mais il nécessite un capital important. Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) permettent d’investir dans la pierre avec un ticket d’entrée plus accessible. En achetant des parts dans ces sociétés, les épargnants reçoivent une partie des loyers générés par les biens immobiliers détenus.
Les SCPI affichent généralement des rendements entre 6 et 7,5 %, bien au-dessus des produits d’épargne traditionnels. Toutefois, ce placement n’est pas totalement sans risque. En cas de crise immobilière, les revenus peuvent diminuer, et la revente des parts peut être plus complexe que le retrait d’un livret d’épargne.
Les « super-comptes », des livrets boostés mais temporaires
Certaines banques proposent des comptes d’épargne à rendement boosté, appelés « super-comptes ». Ces produits offrent souvent des taux d’intérêt supérieurs au Livret A, mais seulement pour une durée limitée, généralement quelques mois à un an. Ils peuvent être une bonne option pour placer des liquidités à court terme, mais leur rentabilité baisse dès que la période promotionnelle est terminée.
Pour les ménages aux revenus modestes, le Livret d’Épargne Populaire (LEP) reste une alternative intéressante avec un taux fixé à 3,5 %, bien qu’il soit plafonné à 10 000 euros.
Le PEA, un choix plus risqué que le livret A, mais potentiellement très rentable
Pour ceux prêts à accepter des variations de marché, le Plan d’Épargne en Actions (PEA) représente une opportunité de rendement élevée. En investissant sur les marchés boursiers via des fonds négociés en bourse (ETF), il est possible d’obtenir des performances moyennes de 8 % par an sur le long terme, comme l’indique 20 minutes.
Ce type de placement nécessite cependant une certaine expertise, car il expose à des fluctuations importantes. Certains investisseurs choisissent également d’intégrer une petite part de cryptomonnaies, qui sont très volatiles mais peuvent offrir des gains significatifs.
Face à la baisse du Livret A, diversifier son épargne est devenu essentiel pour obtenir un meilleur rendement. Si l’assurance-vie et les SCPI offrent des solutions relativement sûres, le PEA et d’autres placements en actions sont plus volatils mais potentiellement plus rentables. Chaque épargnant doit évaluer son appétence au risque et la durée de son investissement avant de faire son choix.