Parmi les nombreuses aides distribuées par la CAF pour renforcer le pouvoir d’achat des Français et leur permettre de vivre plus confortablement, on compte les Aides personnalisées au logement (APL). Ces dernières financent le logement des étudiants, mais aussi les loyers de foyers à faible revenu ou encore leurs prêts immobiliers. Cependant, cette aide très appréciée pourrait ne plus profiter à autant de personnes dorénavant.
En effet, les députés, Daniel Labaronne et Charles de Courson, proposent de mettre un terme à l’octroi des APL pour certains étudiants. Il est notamment question des jeunes toujours rattachés au foyer fiscal de leurs parents. Le but de cette initiative est de s’assurer que les familles aisées ne puissent pas bénéficier de ces aides au même titre que les familles en difficulté. Les députés estiment, en effet, que la distribution des APL coûte trop cher à la France et ne fournit pas de bons résultats sur le long terme.
Dans le détail, tous les étudiants ne sont pas concernés par ce projet, mais nombreux sont ceux qui risquent de ne plus avoir droit à ces aides. Les députés suggèrent également « une « territorialisation » de la politique du logement pour mieux répondre aux besoins spécifiques de chaque région » et ont apporté une explication à ce sujet : « Il est aujourd’hui contestable que les étudiants dont les parents ont des revenus confortables et les soutiennent financièrement puissent bénéficier des aides personnelles au logement tout en permettant à leurs parents d’obtenir un avantage fiscal ».
Les APL coûtent très cher à la France
Si cette mesure est appliquée, beaucoup d’étudiants pourraient se retrouver en difficulté financière, car bien qu’ils soient issus de familles aisées, beaucoup sont quand même livrés à eux-mêmes, et ces APL dont ils bénéficient sont toujours les bienvenues. C’est particulièrement le cas de ceux qui étudient très loin de leurs foyers. C’est la raison pour laquelle ce projet a déjà beaucoup de détracteurs. D’ailleurs, l’idée fait encore débat auprès de l’exécutif et le gouvernement n’a pas encore tranché dessus.
Dans le même sillage, l’allocation de rentrée scolaire (ARS) a connu une augmentation de 5,6% cette année, ce qui signifie qu’elle sera plus élevée que l’année dernière. Son montant est actuellement de 398 euros pour les enfants âgés entre 6 et 10 ans, et de 420,05 euros pour les 11 à 14 ans. Quant aux lycéens âgés entre 15 et 18 ans, ils recevront un montant de 434,61 euros.
Le premier versement de l’ARS débutera le 1er août pour les bénéficiaires résidant à Mayotte et à La Réunion, car la rentrée scolaire 2023/2024 est prévue respectivement le 17 et le 23 août dans ces régions. En revanche, les bénéficiaires de la métropole et des autres régions d’outre-mer devront attendre jusqu’au 15 août pour percevoir cette allocation.
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