Alors que les pensions complémentaires Agirc-Arrco ne seront pas revalorisées au 1er novembre, des retraités de la CGT se sont mobilisés, vendredi 17 octobre, à Lorient, pour défendre le pouvoir d’achat des anciens salariés du privé.
La douche froide était tombée vendredi 17 octobre : les 14 millions de retraités du secteur privé ne verront pas leur pension complémentaire augmenter cette année. L’Agirc-Arrco, organisme chargé de la gestion de ces retraites, n’est pas parvenu à trouver un accord entre syndicats et patronat sur l’évolution du prix du point. Résultat : aucune hausse ne sera appliquée au 1er novembre 2025, une première depuis plusieurs années.
À Lorient (Morbihan), une délégation de retraités de la CGT s’est rassemblée devant les locaux de l’Agirc-Arrco, le jour même du conseil d’administration décisif. Les militants de l’UCR-CGT ont remis une motion exigeant une revalorisation du prix du point retraite, dénonçant une décision « injuste et incompréhensible » alors que les comptes de l’organisme « sont au vert avec un résultat de 4,6 milliards », rapporte Ouest-France.
Selon eux, l’Agirc-Arrco se comporte « comme un fonds de pension spéculant avec l’achat d’actions de sociétés et d’obligations sur les marchés financiers et la bourse ». Le syndicat demande la suppression de la cotisation d’équilibre de 1 %, le gel du prix d’achat pour 2026 et une revalorisation du point de 10 %, assortie d’un rattrapage des pertes des années précédentes.
Un échec national qui ravive les tensions entre syndicats et patronat
Chaque année, la valeur du point Agirc-Arrco est révisée selon l’inflation et la santé financière du régime. En cas d’échec des négociations, les pensions restent inchangées. C’est le scénario qui s’est produit le 17 octobre : faute d’accord entre les représentants des organisations patronales et syndicales, les pensions ne bougeront pas.
L’an passé, les retraités du privé avaient pourtant bénéficié d’une hausse de 1,6 %. Mais cette fois, les discussions ont achoppé sur fond de tensions politiques et économiques. Le patronat, inquiet de la suspension de la réforme des retraites décidée par le gouvernement, a refusé d’aller au-delà d’une proposition de +0,2 %, jugée « inacceptable » par les syndicats. La CFDT a dénoncé la « responsabilité du patronat » dans cet échec, estimant qu’« une revalorisation à 0,6 % était totalement soutenable ».
Ce gel inédit depuis la réforme du régime illustre les tensions persistantes entre partenaires sociaux et relance le débat sur la gouvernance du système de retraites complémentaires. À Lorient, comme ailleurs en France, les retraités de la CGT comptent bien maintenir la pression pour que leur pouvoir d’achat ne soit plus sacrifié sur l’autel des équilibres financiers.
Les patrons sont des vrais salopards. Ils agissent contre leurs retraités qui pourtant leur ont permis de gagner de l’argent pendant leur activité. Il ne faut pas s’étonner si ça tourne mal un jour pour eux c’est de l’huile jetée sur le feu qui couve.
Continuez à taper sur les retraités
Tous les politiques n’ont encore rien compris. Ce qui nous sera prélevé ne sera pas mis dans le circuit
Nous nous restendrons d’autant ce qui veut dire moins d’achat, moins de sorties, moins de restaurants etc…
Vous ferez le bilan
Déjà beaucoups s’étonnent que les français n’achètent plus de voiture neuves
Et bien non c’est sûr avec la baisse du pouvoir d’achat et hausse des prix et des malus bien obligé de descendre en gamme ou de faire dure le véhicule actuel
Je le répète le gouvernement (ou ce qu’il en reste) n’a rien compris
Nous ne sommes pas sur le même nuage…
Non revalorisation des retraites : C’est lamentable de la part du patronat, mais les syndicats arc-boutés contre l’allongement de la durée du travail (comme dans tous les autres pays européens) font montre d’une posture bloquée et inacceptable.
Je suis écoeuré de ces incompétents qui gouvernent notre pays.on se venge sur les retraités qui ont travaillé toute une vie pour avoir une retraite qui nous permet de survivre .en janvier 2023 en pleine crise des agriculteurs mes députés de sont augmentés leurs indemnités de 300 euros et leurs sénateurs de 700euros. Cela pour 932 parlementaires en France. A quoi sert le sénat A RIEN. Quid de la fraude fiscale et sociale qui avoisine les 6o milliards et les milliards f euros donné a des agences de conseils . A quoi sert le conseil économique et social un refuge pour ex PDG et ex politiques avec salaires exorbitants voitures de fonction avec chauffeur etc connaissez vous un élu qui a décidé de diminuer son salaire pour participer a la dette française !!! Avec une inflation invasive.ominipresente bouffe essence taxe foncière on tape toujours sur les pauvres bande d enfoirés !! Ils n.ont rien compris nous avons que le vote pour changer tout ça
C’est tout de même allucinant de voir la CGT s’offusquer de la non réévaluation des retraites complémentaires pourtant ce sont bien eux avec les incompétents politiques de gauche qui en sont responsables.
Bien sur que tout le monde aspire à partir en retraite plus jeune ,mais aujourd’hui les futurs retraités à qu’el âge ont ils commencés de travailler, alors que pour beaucoup d’être nous c’était à 14 ans .
Et pourquoi les gouvernements successifs ne font rien pour mettre tous fonctionnaires et surtout la SNCF au même âge de départ à la retraite comme dans le privé ?
Je trouve cela inadmissible qu’il n y est pas de hausse pour les retraités …moi même je n’ arrive plus à m en sortir avec ma petite retraite comme d autres personnes les fin de mois sont très difficiles ainsi que le pouvoir d achat pour l alimentation…j ai travaillé depuis l âge de 20 ans pour toucher seulement 1300 euros