L’AAH est une aide incontournable pour les adultes en situation de handicap. Revalorisée chaque année, son montant et ses conditions évoluent régulièrement pour s’adapter aux besoins des bénéficiaires et aux changements sociétaux. En 2025, plusieurs nouveautés sont à signaler.
À partir du 1ᵉʳ avril 2025, le montant maximal de l’AAH sera revalorisé comme plusieurs prestations sociales et familiales versées par la CAF ou la MSA. Ainsi, le montant de l’AAH sera porté à 1 035,53 euros par mois, contre 1 016,05 euros en 2024. Cette augmentation de 1,9 % reflète l’ajustement annuel basé sur l’évolution des indices économiques. Bien que modeste, cette hausse reste un soutien important pour les personnes dont le handicap limite l’accès à un emploi.
Comment prétendre à l’AAH en 2025 ?
Depuis le 1ᵉʳ octobre 2023, la déconjugalisation de l’AAH a marqué une étape clé dans son calcul. Désormais, les revenus du conjoint ne sont plus pris en compte pour déterminer l’éligibilité ou le montant de l’allocation. Ce changement vise à renforcer l’autonomie financière des bénéficiaires et à corriger des inégalités, en particulier pour les personnes vivant en couple. Cependant, une période transitoire permet encore aux bénéficiaires de choisir l’ancien mode de calcul si celui-ci leur est plus avantageux.
Pour percevoir l’AAH, plusieurs conditions doivent être remplies :
- Taux d’incapacité : Au moins 50 %, avec une restriction substantielle et durable à l’accès à l’emploi reconnue par la CDAPH.
- Ressources : Un plafond annuel de 12 193 euros pour une personne seule, ajusté pour les couples et les enfants à charge.
- Âge : Être âgé de 20 ans ou plus (16 ans pour les jeunes non à charge).
- Résidence : Habiter en France de façon permanente.
Les plafonds de revenus restent essentiels pour garantir un accès équitable à cette aide, mais ils intègrent désormais uniquement les ressources personnelles du bénéficiaire.
L’AAH est une aide complémentaire et adaptable
L’AAH peut être cumulée avec certains revenus d’activité, mais son montant diminue progressivement à mesure que le salaire augmente, afin de maintenir un équilibre entre soutien social et incitation à l’emploi. Pour les retraités, l’allocation peut être partiellement conservée si le total des pensions perçues reste inférieur au montant maximal de l’AAH, garantissant ainsi une continuité des ressources. Ces ajustements, bien que techniques, jouent un rôle crucial pour offrir une transition fluide et éviter des baisses soudaines de revenus, particulièrement dans des situations de vulnérabilité.
L’AAH demeure un pilier essentiel pour l’autonomie financière et sociale des adultes handicapés en France. La revalorisation annuelle et la mise en œuvre récente de la déconjugalisation illustrent une volonté d’adapter cette aide aux besoins spécifiques des bénéficiaires et aux évolutions sociétales. Toutefois, pour assurer son efficacité à long terme, il sera indispensable de continuer à affiner les mécanismes d’attribution et de revalorisation, afin de garantir une égalité réelle et un soutien pérenne pour ceux qui en ont le plus besoin.
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pour les retraités même pas une petite prime pour passer les fêtes (triste)
Moi j ai dit à mon docteur je veux travailler il m’a dit vous ne pouvez pas mentir de votre état de santé si l j ai l ahh.c est par obligation et non par plaisir et heureusement que mon mari travail on vivrait comment déjà que je suis tout le temps mam..