ZFE : voici toutes les zones où la circulation est restreinte

Les zones à faibles émissions (ZFE) continuent de faire débat en France, avec des propositions visant leur suppression. Découvrez combien de ZFE existent actuellement et pourquoi cette mesure divise.

Publié le
Lecture : 2 min
Des voitures polluantes avec à côté une plaque pour indiquer une ZFE pour illustrer l'interdiction des véhicules Crit’Air 3 en 2025, une interdiction qui pourrait prendre fin avec un carburant peu polluant
ZFE : voici toutes les zones où la circulation est restreinte | Econostrum.info

Les zones à faibles émissions (ZFE), instaurées pour réduire les pollutions liées au transport, suscititent une vive controverse en France. Bien que leur objectif soit de diminuer les émissions de particules fines et d’améliorer la qualité de l’air, ces zones excluent certains véhicules et contraignent les conducteurs. La question de leur suppression fait aujourd’hui débat, notamment avec la proposition de certains députés.

En 2019, la France a lancé les zones à faibles émissions (ZFE) dans plusieurs grandes agglomérations, avec un objectif environnemental clair : lutter contre la pollution de l’air en limitant l’accès des véhicules polluants. Ces zones ont vu leur portée se renforcer à partir de 2021, excluant certains véhicules en fonction de leur classification Crit’Air. Les véhicules les plus anciens, principalement les diesels immatriculés avant 2011 et les voitures à essence immatriculées avant 2006, sont concernés. Si l’objectif est louable, ces restrictions ont provoqué un mécontentement croissant parmi certains conducteurs, notamment ceux qui ne peuvent pas encore se permettre de renouveler leur voiture pour une plus récente ou plus écoénergétique.

Le nombre de ZFE dans le pays : un total de 25 zones

Selon CNews, les zones à faibles émissions (ZFE) en France comprennent la Métropole du Grand Paris, la Métropole de Lyon, le Grand Annecy, l’agglomération d’Annemasse, Clermont Auvergne Métropole, Grenoble Alpes Métropole, Saint-Étienne Métropole, Dijon Métropole, Rennes Métropole, la Métropole du Grand Nancy, le Grand Reims, l’Eurométropole de Strasbourg, la Métropole Européenne de Lille, Bordeaux Métropole, l’agglomération de Pau, Caen La Mer, Le Havre Seine Métropole, la Métropole Rouen Normandie, Montpellier Méditerranée Métropole, Nîmes Métropole, Toulouse Métropole, la Métropole Aix-Marseille Provence, la Métropole Nice Côte d’Azur, Angers Loire Métropole et Nantes Métropole.

Le débat sur la suppression des ZFE est au cœur de l’actualité, avec des amendements déposés par la droite et le Rassemblement National (RN) dans le cadre du projet de loi de simplification. Ces amendements prévoient l’abolition pure et simple des ZFE, une proposition qui divise fortement. D’un côté, le gouvernement défend la nécessité de maintenir certaines zones, notamment celles des agglomérations parisienne et lyonnaise, en raison des enjeux environnementaux. De l’autre, les opposants aux ZFE pointent les coûts pour les citoyens et la complexité de l’adaptation pour certaines catégories de conducteurs.

Les conséquences d’une éventuelle suppression des ZFE

La suppression des ZFE pourrait être perçue comme une victoire pour les conducteurs affectés par ces restrictions. Toutefois, cela soulève également des questions concernant la qualité de l’air, surtout dans les grandes villes où la pollution de l’air reste une menace pour la santé publique. L’impact environnemental de cette suppression serait considérable et risquerait de compromettre les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre. En revanche, la mise en place de solutions alternatives, telles que l’amélioration des transports publics ou des aides à l’achat de véhicules moins polluants, pourrait constituer un compromis.

La question de la suppression des zones à faibles émissions reste ouverte, et les députés devront trancher lors de l’examen du projet de loi de simplification. Si la mesure est abandonnée, cela pourrait signifier un retour en arrière dans la lutte contre la pollution de l’air, mais la suppression des ZFE pourrait aussi soulager de nombreux conducteurs. Quoi qu’il en soit, le débat sur l’équilibre entre environnement et qualité de vie urbaine n’est pas près de se clore.

1 réflexion au sujet de « ZFE : voici toutes les zones où la circulation est restreinte »

  1. La pollution par les automobiles thermiques n’est qu’une des composantes de la pollution par les particules fines. La cause essentielle de la production de ces particules revient au chauffage domestique et, s’agissant des véhicules, autant aux pneus (neufs) qu’aux moteurs. Le fait qu’il n’y ait aucune politique publique dans ces autres directions semble montrer que le but est bien d’abord de se débarrasser des voitures avant même d’améliorer la qualité de vie des habitants. Quant aux habitants, il y en a de deux sortes: ceux qui vivent en ville (Paris notamment) avec un travail sur place, des loyers élevés (mais pas de taxe foncière), qui disposent de toutes les facilités de transport et n’ont pas besoin de voiture et qu’il faut ménager politiquement, et les autres, qui sont relégués dans les banlieues plus accessibles financièrement, qui travaillent loin de chez eux et ont besoin de leur voiture…mais qu’on aimerait bien voir rester chez eux. Il faut savoir d’où l’on vient…

Laisser un commentaire

Partages