{"id":57642,"date":"2024-12-11T15:20:36","date_gmt":"2024-12-11T14:20:36","guid":{"rendered":"https:\/\/econostrum.info\/?p=57642"},"modified":"2024-12-11T15:05:36","modified_gmt":"2024-12-11T14:05:36","slug":"eau-robinet-exposition-pollution-radioactive","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/econostrum.info\/eau-robinet-exposition-pollution-radioactive\/","title":{"rendered":"Eau du robinet contamin\u00e9e : 10 millions de Fran\u00e7ais expos\u00e9s \u00e0 une pollution radioactive"},"content":{"rendered":"
L\u2019eau du robinet consomm\u00e9e par des millions de Fran\u00e7ais contient des traces de tritium, un \u00e9l\u00e9ment radioactif provenant des activit\u00e9s nucl\u00e9aires. Bien que les quantit\u00e9s relev\u00e9es soient infimes, elles alimentent des d\u00e9bats sur leurs possibles impacts sanitaires et environnementaux. Une enqu\u00eate r\u00e9cente met en lumi\u00e8re les zones les plus concern\u00e9es et les enjeux de cette pollution discr\u00e8te.<\/strong><\/p>\n En bref :<\/p>\n Le tritium, un isotope radioactif de l\u2019hydrog\u00e8ne, est pr\u00e9sent dans l\u2019eau potable en raison des rejets contr\u00f4l\u00e9s des centrales nucl\u00e9aires. Selon Julien Syren, co-directeur de la Commission de recherche et d’information ind\u00e9pendantes sur la radioactivit\u00e9 (Criirad), les niveaux mesur\u00e9s en France, autour de 50 becquerels par litre (Bq\/L) dans les zones les plus touch\u00e9es, sont largement inf\u00e9rieurs \u00e0 la limite fix\u00e9e par l\u2019OMS de 10 000 Bq\/L. Cependant, la pr\u00e9sence de tritium est un rappel constant de l\u2019influence des installations nucl\u00e9aires sur les ressources naturelles.<\/p>\n Les r\u00e9gions situ\u00e9es en aval des centrales nucl\u00e9aires, notamment Paris et Nantes, sont parmi les plus expos\u00e9es. Ces villes sont aliment\u00e9es par des cours d\u2019eau traversant des sites de rejet. En revanche, des zones comme les Alpes-Maritimes ou le Var sont totalement \u00e9pargn\u00e9es. Les communes proches des centrales doivent n\u00e9anmoins composer avec la possibilit\u00e9 d\u2019une augmentation des concentrations de tritium, notamment si de nouveaux r\u00e9acteurs nucl\u00e9aires sont construits.<\/p>\n Les autorit\u00e9s sanitaires estiment que les doses actuelles ne pr\u00e9sentent pas de risque imm\u00e9diat pour la sant\u00e9. Toutefois, certaines \u00e9tudes pointent des risques accrus de cancer en cas d\u2019exposition prolong\u00e9e \u00e0 des doses \u00e9lev\u00e9es. La Criirad appelle \u00e0 une transparence accrue sur les donn\u00e9es relatives \u00e0 la qualit\u00e9 de l\u2019eau<\/a> potable et demande une meilleure sensibilisation du public.<\/p>\n Si les rejets actuels sont ma\u00eetris\u00e9s, un accident grave pourrait contaminer massivement les ressources en eau, mettant en danger des millions de personnes. Les experts appellent \u00e0 renforcer les syst\u00e8mes de contr\u00f4le et de pr\u00e9vention pour minimiser ces risques.<\/p>\n\n
Des zones particuli\u00e8rement touch\u00e9es par cette contamination de l’eau<\/h2>\n
Les experts appellent \u00e0 une meilleure protection de l’eau potable<\/h2>\n