En France, le niveau de vie moyen de la population non-immigr\u00e9e et nettement sup\u00e9rieure \u00e0 celui des \u00e9trangers vivant en France. Avec un tel \u00e9cart, cette tranche de la population est donc plus expos\u00e9e \u00e0 la pauvret\u00e9.<\/strong><\/p>\n
\u00ab En 2021, les immigr\u00e9s disposent d\u2019un niveau de vie annuel moyen de 21 570 euros, contre 27 170 euros pour la population non-immigr\u00e9e \u00bb, peut-on lire dans une \u00e9tude publi\u00e9e par l’Institut national de la statistique et des \u00e9tudes \u00e9conomiques<\/a>.<\/p>\n
Dans le d\u00e9tail, les revenus du travail s’\u00e9levaient en moyenne \u00e0 16 160 euros par an pour les immigr\u00e9s. En revanche, pour les personnes non-immigr\u00e9es, les revenus annuels moyens engrang\u00e9s gr\u00e2ce au travail s’\u00e9levaient \u00e0 20 600 euros en 2021. Pour expliquer cette disparit\u00e9, l’Insee<\/a> indique que les immigr\u00e9s sont g\u00e9n\u00e9ralement moins dipl\u00f4m\u00e9s et occupent des postes moins qualifi\u00e9s.<\/p>\n
Pour ce qui est du niveau de vie des immigr\u00e9s, ce sont ceux d’origine africaine qui dispose du niveau le plus bas. Dans le d\u00e9tail, les \u00e9trangers venant d’Afrique avaient un niveau de vie annuel moyen de 18 990 euros. Alors que pour les immigr\u00e9s originaires d’Europe, il \u00e9tait de 24 680 euros par an en moyenne.<\/p>\n
Outre le niveau de vie<\/a>, les aides sociales per\u00e7ues par la population en France pr\u00e9sentent \u00e9galement certaines disparit\u00e9s. \u00ab Les prestations sociales (hors pensions, retraites et allocations ch\u00f4mage) repr\u00e9sentent une part plus \u00e9lev\u00e9e des niveaux de vie des immigr\u00e9s : 11 %, contre 6 % pour les non\u2011immigr\u00e9s. La part de ces prestations varie de 16 % pour les immigr\u00e9s n\u00e9s en Afrique \u00e0 6 % pour ceux n\u00e9s en Europe (un niveau identique \u00e0 celui des non\u2011immigr\u00e9s) \u00bb, d\u00e9taille l’\u00e9tude r\u00e9alis\u00e9e par l’Insee.<\/span><\/p>\n
Enfin, \u00ab les pensions et retraites<\/a> repr\u00e9sentent 18 % du niveau de vie des immigr\u00e9s, contre 24 % pour les non\u2011immigr\u00e9s. Cette part diff\u00e8re fortement selon l\u2019origine g\u00e9ographique : 12 % pour les immigr\u00e9s n\u00e9s en Afrique, contre 29 % pour ceux n\u00e9s en Europe plus \u00e2g\u00e9s (de 6,6 ans en moyenne) \u00bb, indique l’Insee.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"