{"id":102191,"date":"2025-01-15T07:50:00","date_gmt":"2025-01-15T06:50:00","guid":{"rendered":"https:\/\/econostrum.info\/?p=102191"},"modified":"2025-01-14T15:24:31","modified_gmt":"2025-01-14T14:24:31","slug":"francais-demissionner-teletravail","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/econostrum.info\/francais-demissionner-teletravail\/","title":{"rendered":"46 % des Fran\u00e7ais pr\u00eats \u00e0 d\u00e9missionner sans t\u00e9l\u00e9travail : un cri d\u2019alarme pour les employeurs"},"content":{"rendered":"
Autrefois per\u00e7u comme un privil\u00e8ge, le t\u00e9l\u00e9travail est d\u00e9sormais consid\u00e9r\u00e9 comme un droit par de nombreux Fran\u00e7ais. Une enqu\u00eate YouGov men\u00e9e en octobre 2024 r\u00e9v\u00e8le que pr\u00e8s d\u2019un salari\u00e9 sur deux (46 %) serait pr\u00eat \u00e0 quitter son poste si son employeur imposait un retour complet au pr\u00e9sentiel.<\/p>\n
Laetitia Niaudeau, directrice g\u00e9n\u00e9rale adjointe de l\u2019Association pour l\u2019Emploi des Cadres (Apec), souligne que cette pratique n\u2019est plus une option mais bien un acquis social, profond\u00e9ment ancr\u00e9 dans les attentes des travailleurs. L\u2019\u00e9tude montre des disparit\u00e9s int\u00e9ressantes dans la perception du t\u00e9l\u00e9travail. Les hommes semblent plus attach\u00e9s \u00e0 cette pratique, avec 50 % d\u2019entre eux pr\u00eats \u00e0 quitter leur emploi en cas de suppression, contre 42 % des femmes. <\/span><\/p>\n Chez les parents, le taux est identique \u00e0 celui des femmes, refl\u00e9tant leur besoin de flexibilit\u00e9 pour concilier vie familiale et professionnelle. Par ailleurs, si une majorit\u00e9 des sond\u00e9s pl\u00e9biscitent le t\u00e9l\u00e9travail, 15 % des personnes ayant cette possibilit\u00e9 pr\u00e9f\u00e8rent tout de m\u00eame se rendre au bureau, notamment pour les interactions sociales.<\/span><\/p>\n Bien que le t\u00e9l\u00e9travail se soit initialement d\u00e9velopp\u00e9 dans les grandes entreprises, il s\u2019\u00e9tend d\u00e9sormais aux petites et moyennes entreprises. Aujourd\u2019hui, 36 % des actifs b\u00e9n\u00e9ficient d\u2019au moins un jour de t\u00e9l\u00e9travail par semaine, selon l’enquete de YouGov<\/em><\/a>, et 15 % y acc\u00e8dent deux \u00e0 trois jours. Cette \u00e9volution traduit une adaptation progressive des entreprises, conscientes des avantages pour les salari\u00e9s, comme le gain de temps sur les trajets ou une meilleure concentration \u00e0 domicile.<\/p>\n Un arr\u00eat de la cour d\u2019appel d\u2019Orl\u00e9ans en 2021 a renforc\u00e9 la position des salari\u00e9s en t\u00e9l\u00e9travail, pr\u00e9cisant qu\u2019un employeur ne peut y mettre fin unilat\u00e9ralement sans clause de r\u00e9versibilit\u00e9, surtout si cela perturbe leur \u00e9quilibre personnel. Cette d\u00e9cision renforce l\u2019id\u00e9e que le t\u00e9l\u00e9travail est d\u00e9sormais per\u00e7u comme un acquis, et non comme une faveur de l\u2019entreprise.<\/p>\nUne pratique qui gagne du terrain dans les PME<\/h2>\n
Un t\u00e9l\u00e9travail, un d\u00e9fi strat\u00e9gique pour les employeurs<\/h2>\n