{"id":101844,"date":"2025-01-10T17:00:00","date_gmt":"2025-01-10T16:00:00","guid":{"rendered":"https:\/\/econostrum.info\/?p=101844"},"modified":"2025-01-10T13:50:20","modified_gmt":"2025-01-10T12:50:20","slug":"titres-restaurants-leclerc-evoque-flou-legislatif","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/econostrum.info\/titres-restaurants-leclerc-evoque-flou-legislatif\/","title":{"rendered":"Titres-restaurants : Michel-\u00c9douard Leclerc \u00e9voque un flou l\u00e9gislatif p\u00e9nalisant les consommateurs"},"content":{"rendered":"
Les titres-restaurants, bien que tr\u00e8s appr\u00e9ci\u00e9s des salari\u00e9s, ne sont plus valables pour l\u2019achat de produits alimentaires en supermarch\u00e9 depuis d\u00e9but janvier. En cause : une absence de consensus l\u00e9gislatif entre le S\u00e9nat et l\u2019Assembl\u00e9e nationale. Cette situation cr\u00e9e des tensions pour les consommateurs et les grandes surfaces.<\/strong><\/p>\n La possibilit\u00e9 d\u2019utiliser les titres-restaurants pour des courses alimentaires en supermarch\u00e9, introduite en 2020 pour soutenir le pouvoir d\u2019achat, s\u2019est arr\u00eat\u00e9e au 31 d\u00e9cembre 2024. Si une prolongation \u00e9tait pr\u00e9vue, des d\u00e9saccords entre le S\u00e9nat et l\u2019Assembl\u00e9e nationale ont emp\u00each\u00e9 son adoption avant la fin de l\u2019ann\u00e9e. L\u2019Assembl\u00e9e avait propos\u00e9 une extension jusqu\u2019\u00e0 fin 2026, tandis que le S\u00e9nat souhaitait limiter cette mesure \u00e0 fin 2025. Ce diff\u00e9rend a retard\u00e9 la promulgation, plongeant distributeurs et consommateurs dans l\u2019incertitude.<\/p>\n Cette suspension impacte particuli\u00e8rement les salari\u00e9s qui comptaient sur cette mesure pour all\u00e9ger leurs d\u00e9penses alimentaires. Jusqu\u2019\u00e0 fin 2024, les titres-restaurants pouvaient \u00eatre utilis\u00e9s pour acheter certains produits alimentaires sp\u00e9cifiques, comme des fruits, des l\u00e9gumes ou des produits laitiers. Ce changement bouleverse les habitudes de millions de Fran\u00e7ais. Michel-\u00c9douard Leclerc, pr\u00e9sident du comit\u00e9 strat\u00e9gique des centres Leclerc, a d\u00e9clar\u00e9 sur BFMTV<\/a> : \u00ab La loi ne l\u2019a pas encore r\u00e9tabli. Officiellement, je ne peux pas vous dire que c\u2019est possible<\/em>. \u00bb<\/p>\n Les grandes surfaces, quant \u00e0 elles, se retrouvent dans une situation inconfortable. Respecter la loi tout en r\u00e9pondant aux attentes des clients est devenu un exercice d\u2019\u00e9quilibriste. Michel-\u00c9douard Leclerc<\/a> a \u00e9voqu\u00e9 une \u00ab impr\u00e9paration<\/em> \u00bb du dossier par les parlementaires, affirmant que les enseignes sont contraintes de respecter les restrictions l\u00e9gales. Cette situation entra\u00eene des incompr\u00e9hensions, voire des tensions, au moment du passage en caisse.<\/p>\n Un nouvel examen du texte est pr\u00e9vu au S\u00e9nat, mais aucune date pr\u00e9cise n\u2019a \u00e9t\u00e9 fix\u00e9e pour son adoption finale. Si les deux chambres du Parlement parviennent \u00e0 un accord, les titres-restaurants<\/a> pourraient de nouveau \u00eatre accept\u00e9s dans les supermarch\u00e9s dans les prochains mois. Cependant, tant que la loi n\u2019est pas promulgu\u00e9e, le flou persiste.<\/p>\nLes utilisateurs des titres-restaurants impact\u00e9s directement<\/h2>\n
Quelles perspectives pour 2025 concernant les titres-restaurants ?<\/h2>\n