En 2025, les voitures-radars poursuivent leur expansion en France avec 126 nouveaux véhicules déployés dans trois régions supplémentaires. Ces voitures banalisées, gérées par des opérateurs privés, verbalisent discrètement les excès de vitesse, rendant leur identification difficile. Toutefois, certains indices permettent de les reconnaître. Voici les astuces pour mieux les repérer.
Depuis leur lancement, les voitures-radars banalisées se sont multipliées sur le réseau routier français. À partir du printemps 2025, ces véhicules seront déployés en Occitanie, en Auvergne-Rhône-Alpes et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, représentant 126 nouveaux véhicules. Ces voitures, qui circulent déjà dans d’autres régions, couvrent désormais presque tout le territoire, à l’exception de la Corse et de l’Île-de-France. Leur gestion a été confiée à des sociétés privées, permettant de verbaliser les excès de vitesse sans flash visible, que le véhicule soit en mouvement ou stationné.
Des modèles de voitures-radars banalisés mais caractéristiques
Pour passer inaperçus, les opérateurs privés utilisent des modèles très communs sur les routes. Parmi les véhicules les plus fréquemment utilisés figurent les Peugeot 308 et 508, les Citroën Berlingo, les Ford Focus et Mondeo, les Volkswagen Passat et Golf, ainsi que les Seat Leon et Skoda Octavia. Ce choix rend leur détection particulièrement difficile pour les conducteurs, bien qu’ils présentent des éléments distinctifs.
Les équipements à surveiller pour les repérer
Les voitures-radars se distinguent notamment par leur équipement intérieur. À l’avant, un appareil photo imposant est fixé au centre du tableau de bord, accompagné de deux petites caméras. À l’arrière, un rectangle noir, placé sur la vitre, capte les panneaux de signalisation et permet de flasher les véhicules venant en sens inverse. Deux autres caméras sont également visibles à l’arrière pour surveiller la route. Ces équipements, bien que discrets, peuvent alerter les conducteurs attentifs.
Un autre indice réside dans la plaque d’immatriculation. Comme l’indique le Figaro, Les caractères y sont plus étroits et arrondis que sur une plaque classique, et la fixation est entourée d’un cadre réfléchissant. Ce détail, bien qu’utile, reste difficilement visible pour un automobiliste à pleine vitesse.
Des outils pour identifier ces véhicules sont à la portée des conducteurs
Pour aider les conducteurs, le site radar-prive.fr met à jour quotidiennement une liste des voitures-radars en circulation. Ce site propose des photos des modèles utilisés, ainsi que leurs plaques d’immatriculation, classées par région. En 2024, ces véhicules ont permis d’émettre 1,2 million de PV, démontrant leur efficacité redoutable.
Avec leur multiplication, ces voitures-radars participent à la lutte contre les excès de vitesse, mais elles renforcent aussi la surveillance sur les routes. Si leur détection reste difficile, connaître leurs caractéristiques et utiliser les outils disponibles peut aider les automobilistes à mieux les identifier et à adapter leur conduite.