Après l’arnaque au faux conseiller bancaire et au distributeur automatique de billets, une autre forme d’escroquerie prend de l’ampleur à travers l’Hexagone. Il s’agit de l’usurpation de plaques d’immatriculation qui touche de plus en plus d’automobilistes.
Selon une enquête de TF1 info, pas moins de 22 000 plaques ont été victimes d’usurpation durant l’année 2022. Ce phénomène s’est répandu de manière spectaculaire au cours de cette dernière décennie, avec une hausse de 62% des cas d’arnaque. Il faut rappeler que l’usage d’une plaque d’immatriculation d’autrui expose à de lourdes sanctions, dont une amende de 300 000 euros, une peine d'emprisonnement de 7 ans, l’annulation du permis de conduire et l’interdiction de le repasser pendant 3 ans.
Malgré le dispositif judiciaire dissuasif, les cas d’arnaque à la plaque d’immatriculation ne cessent de se multiplier. Il faut savoir que la création de plaques d’immatriculation est à la portée de tous. Il existe des sites Internet qui permettent, en toute légalité, d’en fabriquer, en indiquant uniquement le numéro qu’on souhaite y faire figurer. Aucun document justificatif n’est réclamé. Ainsi, n’importe qui peut usurper l’identité de n’importe quel automobiliste, à condition d’avoir le numéro de sa plaque d’immatriculation. Une information qu’on peut facilement obtenir,.
Comment éviter que sa plaque d’immatriculation soit usurpée ?
De manière générale, la victime ne se rend compte du vol de son numéro de plaque d’immatriculation que lorsqu’elle reçoit des amendes pour des délits dont elle n’est pas responsable. C’est grâce au lieu et au motif de l’amende que l’on peut se rendre compte de l’arnaque. Dans le numéro Bonjour la Matinale de TF1 du lundi 6 mai, le journaliste Jean-Marie Bagayoko a expliqué comment éviter d’être victime de l’arnaque à la plaque d’immatriculation. Il indique que le meilleur moyen est de ne pas afficher sa plaque d’immatriculation sur les réseaux sociaux.
Aussi, en cas d’usurpation de la plaque d’immatriculation, la victime ne doit absolument pas payer l’amende reçue. Elle doit se diriger vers le commissariat de sa région pour porter plainte sous X et contester le paiement de la contravention. Pour accélérer la procédure, il est conseillé de fournir des preuves pour se faire disculper, comme un certificat de son employeur prouvant qu’on était au travail au moment des faits.
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