Le Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA) a annoncé, samedi 4 octobre 2025, la suspension de son préavis de grève initialement prévu du 7 au 9 octobre. La décision a été rendue publique à l’issue d’échanges entre les représentants du syndicat et la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). Ce mouvement, qui devait affecter le trafic aérien sur l’ensemble du territoire, est donc levé.
Le SNCTA, principal syndicat des contrôleurs aériens français, a indiqué que cette décision faisait suite à une « conciliation » avec la direction. Dans son communiqué, il précise avoir choisi de suspendre le préavis « compte tenu des accords trouvés avec la direction ». Les termes de ces accords n’ont pas été détaillés. Le syndicat invite désormais « chaque contrôleur à annuler au plus tôt sa ou ses déclarations préalables ». Un message plus complet doit être diffusé dans les prochains jours.
Le SNCTA est le syndicat représentatif majoritaire des contrôleurs aériens. Il avait initialement déposé ce préavis pour dénoncer plusieurs points de désaccord, notamment la réorganisation du service de contrôle aérien et la gestion des effectifs au sein de la DGAC. La suspension du mouvement marque une étape dans les discussions engagées depuis plusieurs semaines entre les deux parties.
Une suspension qui évite des perturbations dans le transport aérien et les aéroports
La suspension du préavis intervient moins d’un mois après le report d’un précédent appel à la grève fixé au 18 septembre. À cette date, le syndicat avait déjà choisi de ne pas rejoindre le mouvement interprofessionnel, maintenant ainsi la régularité du trafic aérien en France. Ce nouveau report empêche les perturbations prévues pour les 7, 8 et 9 octobre, périodes durant lesquelles une part importante des vols risquait d’être annulée ou retardée.
La DGAC n’a pas encore communiqué sur le contenu exact des discussions ayant conduit à cette décision, mais les échanges entre les représentants du SNCTA et ceux de la direction ont abouti à un accord de principe, selon les sources internes citées par la presse. L’organisme public reste chargé de la régulation et de la sécurité du trafic aérien civil en France.
Les compagnies aériennes et les aéroports français devraient ainsi éviter les conséquences d’un arrêt de travail prolongé, alors que plusieurs mouvements sociaux récents ont déjà affecté le secteur du transport. Le trafic devrait être assuré normalement sur l’ensemble des plateformes, y compris Paris-Charles-de-Gaulle, Orly, Lyon-Saint-Exupéry et Marseille-Provence.
Le SNCTA a précisé que la suspension du préavis ne mettait pas un terme définitif aux discussions avec la DGAC. Le syndicat a indiqué qu’il poursuivrait le dialogue sur les sujets en cours et se réservait la possibilité de nouvelles actions en cas de désaccord. Les prochains jours doivent permettre de préciser la portée des engagements pris par la direction et la suite des négociations.








