Le manque de ponctualité des services aériens et ferroviaires a marqué l’année 2022. En effet, le dernier bilan de l’Autorité de la qualité de services dans le transport révèle que les TGV et les services internationaux avaient enregistré en 2022 l’une des pires performances depuis 2012.
Top 10 des liaisons TGV avec le plus grand taux de retard
Parmi les destinations les plus touchées par les retards, Paris – Gare de Lyon occupe le devant de la scène. En voici le top 10 :
- Mâcon Loche : Paris-Lyon ;
- Chambery Challes les Eaux : Paris-Lyon
- Lyon Part Dieu : Lille ;
- Valence Alixan TGV : Paris-Lyon ;
- Nîmes : Paris-Lyon ;
- Perpignan : Paris-Lyon ;
- Annecy : Paris-Lyon ;
- Marseille st Charles : Tourcoing ;
- Lyon Part Dieu : Marseille st Charles.
Il faut savoir qu’après la loi du 7 juin 2023, les usagers peuvent prétendre de nouveaux droits d’indemnisation en cas d’annulation ou de retard des trains. En effet, la SNCF a fourni des informations sur la procédure d’indemnisation en cas de retard de plus de 30 minutes à destination finale, notamment pour les voyages incluant un TGV ou Intercités. « Quel que soit le motif du retard, vous pouvez demander une compensation et disposez de 90 jours à compter de la date de votre voyage pour la formuler », peut-on lire sur son site Internet.
Ainsi, les voyageurs ont une fenêtre de 90 jours, à compter de la date de leur voyage, pour formuler une demande d’indemnisation, quel que soit le motif du retard. C’est une période qui offre aux usagers une marge pour soumettre leurs réclamations.
Comment demander une indemnisation en cas de retard du TGV
Concernant les réclamations, la SNCF a mis en place deux protocoles. Pour déposer une demande d’indemnisation, les peuvent le faire en ligne en utilisant le robot conversationnel de la SNCF, ou chatbot. Il suffit de sélectionner les options « train retardé » ou « G30 » pour les retards d’au moins 30 minutes sur TGV Inoui et Intercités. Le robot demandera ensuite certaines informations concernant « des dépenses complémentaires liées à ce retard (frais d’hébergement ou de transport) ».
Il demandera aussi au voyageur s’il a reçu un « SMS ou mail de la part de SNCF, un lien d’accès à une carte de dédommagement (DIGIPEC) » ou a bénéficié d’un tarif de groupe. Après toutes ces vérifications, l’utilisateur doit fournir son identifiant SNCF ou le créer s’il n’en a pas, puis effectuer le dépôt. L’autre méthode, c’est de procéder à une demande par courrier en téléchargeant le formulaire G30 sur le site de la SNCF.
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