Très connue, la plateforme chinoise Temu est spécialisée dans la vente en ligne. Fin octobre, une enquête de la Commission européenne a été ouverte. Celle-ci cible directement Temu qui est soupçonnée de vendre des produits illégaux sur sa plateforme.
« Nous voulons nous assurer que les produits vendus respectent les normes de l’UE et ne mettent pas en danger les consommateurs », a fait savoir la commissaire à la concurrence, Margrethe Vestager, dans un communiqué. Soupçonnée de ne pas lutter de façon efficace contre la vente de produits illégaux, Temu est dans le collimateur de l’UE.
Le 31 octobre dernier, la Commission européenne a, en effet, ouvert une enquête concernant les activités de la plateforme de vente en ligne chinoise. En plus de la commercialisation de produits illégaux, l’enquête porte également sur « la conception potentiellement addictive du service […] les systèmes utilisés pour recommander des achats aux utilisateurs, ainsi qu’à l’accès aux données pour les chercheurs », détaille Franceinfo.
De son côté, le porte-parole de la boutique en ligne explique prendre « très au sérieux ses obligations relatives au règlement sur les services numériques », rapporte l’AFP. Ce n’est pas tout, pour protéger les consommateurs, le porte-parole de Temu a expliqué que la plateforme chinoise prenait « continuellement » des mesures visant à protéger « les intérêts des consommateurs ».
Pour rappel, Temu compte « plus de 45 millions d’utilisateurs actifs par mois dans l’UE », indique l’exécutif européen. Au total, six pays membres de l’Union européenne, tels que la France et l’Allemagne, ont justement interpellé la Commission européenne au sujet de Temu. En effet, ces six nations ont demandé à l’UE d’obliger le site chinois à faire preuve de plus de vigilance.
Que risque Temu ?
Ouverte le 31 octobre dernier, l’enquête de la Commission européenne passera donc au crible les activités de Temu. Au total, le site d’e-commerce chinois risque une amende qui peut aller jusqu’à 6 % de son chiffre d’affaires annuel. Considérée comme une « très grande plateforme en ligne » par l’Union européenne, cette dernière attend donc beaucoup de Temu, en particulier depuis l’entrée en vigueur de la législation sur les services numériques.
Ce dimanche, Sébastien Pant, le porte-parole du Bureau européen des unions de consommateurs a relevé les trois principaux soucis de Temu : « des interfaces trompeuses, une mauvaise traçabilité des vendeurs et des problèmes au niveau du système de recommandations », a-t-il détaillé auprès de Franceinfo. Pour rappel, le site de Temu enregistre un total de 92 millions de visiteurs chaque mois.
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