Taxe foncière 2025 : les balcons et terrasses vont-ils faire grimper la note ?

Dès 2025, la taxe foncière pourrait encore augmenter pour des millions de propriétaires, en raison de la prise en compte des terrasses et balcons dans le calcul de la valeur locative cadastrale.

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Photo d'un avis de taxe foncière
Tache foncière : cette taxe qui peut s’ajouter à votre avis fiscal malgré l'exonération | Econostrum.info

Dès 2025, la taxe foncière pourrait encore augmenter pour de nombreux propriétaires en raison de la prise en compte des terrasses et balcons dans le calcul de la valeur locative cadastrale. Cette évolution s’inscrit dans un contexte d’augmentation généralisée des impôts locaux, notamment sous l’effet de la revalorisation des bases fiscales et des hausses des taux communaux.

Comme chaque année, la taxe foncière est recalculée en fonction de la valeur locative cadastrale du bien immobilier. En 2025, cette base sera revalorisée de 1,7 %, un ajustement lié à l’indexation sur l’inflation. À cette augmentation automatique s’ajoutent les décisions des municipalités, qui peuvent ajuster leur taux d’imposition en fonction de leurs besoins budgétaires.

Tous les propriétaires, qu’ils soient particuliers ou professionnels, sont concernés. Même en cas de location du bien, c’est toujours le propriétaire qui reste redevable de cette imposition. Il existe cependant des exonérations temporaires, notamment pour les logements neufs ou sous certaines conditions de revenus et d’âge.

L’impact des terrasses et balcons sur la taxe foncière

Ce que beaucoup de propriétaires ignorent, c’est que leurs espaces extérieurs, comme les terrasses et balcons, peuvent être considérés comme des dépendances et influencer directement le montant de la taxe foncière. Lorsque ces éléments sont fixes et ne peuvent être déplacés sans travaux, ils sont pris en compte dans le calcul de la valeur cadastrale du bien.

Plus ces espaces sont grands et aménagés, plus l’impact fiscal sera élevé. Une terrasse dotée d’un revêtement de qualité, d’un mobilier intégré ou d’une pergola fixe sera plus lourdement taxée qu’un simple balcon ouvert. Certaines taxes additionnelles, comme la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) ou la taxe gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations( GEMAPI ), peuvent également s’ajouter à la facture.

Les règles des balcons et des terrasses sur la taxe foncière varient selon les communes

Chaque municipalité applique ses propres critères pour évaluer l’impact des terrasses et balcons sur la taxe foncière. Certaines villes sont plus strictes et incluent plus systématiquement ces surfaces dans l’assiette fiscale du bien immobilier. Il est recommandé aux propriétaires de se renseigner auprès de leur centre des impôts fonciers afin de connaître les modalités précises d’application de cette mesure.

Pour ceux qui estiment que la valeur cadastrale de leur bien a été surestimée, une demande de révision peut être déposée auprès de l’administration fiscale. Cette démarche nécessite un dossier détaillé justifiant la requête.

Afin de réduire l’alourdissement de la taxe foncière, il est possible d’éviter certaines installations fixes, qui augmentent la valeur cadastrale du bien, comme le recommande Se Loger. Privilégier des aménagements démontables ou modulables permet parfois de limiter cet impact. Avec une fiscalité immobilière de plus en plus pesante, les propriétaires doivent anticiper ces évolutions pour mieux maîtriser leurs charges et optimiser leur gestion patrimoniale.

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