Avec la baisse du pouvoir d’achat et l’inflation, les propriétaires redoutent chaque année la hausse du taux de la taxe foncière. Malheureusement pour le contribuable, 2024 n’échappe pas à une nouvelle flambée de cet impôt. En effet, une hausse de 3,9 %, suite à la revalorisation forfaitaire des valeurs locatives, a été annoncée. Et comme chaque année, l’augmentation sera plus marquée dans certaines municipalités.
Il faut préciser que cette hausse de 3,9 % découle de l’augmentation de la valeur cadastrale des logements, qui a également augmenté de 3,9 %. Cette valeur sert de base au calcul de la taxe foncière. Cette année encore, plusieurs communes vont appliquer une augmentation supplémentaire, en plus de celle annoncée par le gouvernement.
Selon les informations de Capital, dans la commune de Sceaux (Hauts-de-Seine), le maire a annoncé une augmentation d’environ 6 % de la taxe foncière, en plus de la hausse de la valeur locative cadastrale de 3,9 %. Dans la commune de Meaux, en Seine-et-Marne, pour la première fois depuis 1995, le taux de la taxe foncière sera en hausse de 4 points cette année, portant le taux communal à 45,57 %.
Dans la municipalité de Saint-Priest (Rhône), malgré l’absence d’augmentation des taux communaux en 2023, une hausse de 4,89 points de la taxe foncière a été votée. À Villeurbanne, dans le même département, la commune a déjà voté une hausse de 10 % de la taxe foncière pour 2024, visant à récupérer 8 millions d’euros. Dans la métropole du Grand Nancy (Meurthe-et-Moselle), une augmentation d’une cinquantaine d’euros en moyenne pour les propriétaires en 2024 a été votée, faisant passer la taxe foncière de 8,81 à 9,65 % à l’échelle de la métropole.
Malgré ces augmentations, en 2023, seuls 14 % des communes et 18,3 % des intercommunalités ont augmenté les taux de la taxe foncière, avec certaines hausses notables dans des grandes villes comme Paris, Grenoble et Metz, rappelle TF1 Info.
Comment contester le montant de sa taxe foncière
Par ailleurs, il est possible qu’une erreur de calcul soit à l’origine d’une taxe foncière excessivement élevée. Si le montant réclamé est considérablement supérieur à celui des années précédentes, malgré un taux communal inchangé ou légèrement augmenté, le propriétaire a le droit de contester. Mais avant d’envoyer une réclamation, il est conseillé de vérifier le taux de taxe foncière appliqué dans sa commune.
Si une erreur de calcul est identifiée, le contribuable peut déposer une réclamation sur le site impots.gouv.fr. Une réponse lui sera fournie dans un délai de 6 mois. Il est néanmoins important de noter que, même en cas d’erreur, le propriétaire est tenu de régler le montant de la taxe tel qu’annoncé par l’administration fiscale. Un remboursement du trop-perçu pourra être effectué ultérieurement.
Une réaction ? Laissez un commentaire
Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre Newsletter gratuite pour des articles captivants, du contenu exclusif et les dernières actualités.
Cela vient après 7,3% en 2023 !!
Et je ne parle pas des communes qui ont le droit d’augmenter la taxe d’habitation pour les résidences secondaires ( jusqu’à 60% !!!)